Salut le WoofGang, il y a quelques temps, il m’a été demandé de faire un point pour savoir si on est prêt à se lancer et ce qu’il faut pour passer au BARF.
Ighlander n’a pas toujours été au BARF, il mangeait des croquettes proplan à son élevage (et vous connaissez mon aversion sévère pour cette marque), je l’avais donc passé aux royal canin sur les conseils (intéressés) de mon vétérinaire de l’époque qui vantait cette marque comme du « steak & haricots verts« , puis une légère transition avec purizon et orijen avant de se lancer définitivement dans le cru, il y a 7 ans.
Qu’est-ce que le BARF ?
B.A.R.F. est un acronyme anglais pour signifier « Biologically Appropriate Raw Food », en français cela veut dire « Nourriture Crue Biologiquement Appropriée ». NCBA c’est plus dure à dire que BARF ! Autant ne pas le traduire !
Les gamelles sont composées de viandes musculaires, d’os charnus, d’abats, de fruits et légumes, d’huiles et de compléments si besoin (nous c’est un mélange articulaire).
Un exemple d’un BARFeur aguerrit
Le but est de respecter la nature de votre chien, de lui apporter une alimentation de qualité. Il va naturellement prendre en muscles, avoir des dents blanches et attendre ses repas avec impatience !
Existe-t-il d’autres régimes avec le cru ?
Le BARF n’est pas l’unique façon de nourrir son carnivore domestique en gardant l’esprit du Cru.
• Le Raw Feeding : les gamelles se composent presque comme celles au BARF, il n’y a pas d’ajout de légumes, fruits, huile ou compléments. • Le Whole Prey : comme son nom l’indique ce sont des proies entières, non vidées. C’est à dire que les gamelles seront composées par exemple d’un lapin entier avec sa fourrure, d’un poisson entier, d’un rat, d’une caille avec ses plumes ou encore un poussin (liste non exhaustive). • La ration ménagère crue : elle va contenir de la viande musculaire crue, des fruits et légumes, des féculents, des suppléments vitaminés, des compléments et de l’huile.
« Je cherche des recettes pour le BARF »
Je lis souvent cette question sur les groupes, souvent associée à l’idée de faire plaisir à son chien pour une occasion spéciale; mais voilà c’est une erreur.
Le BARF, ainsi que les autres régimes, s’instaure progressivement avec le principe du régime d’éviction. Chaque type de viande, légumes et fruits seront introduit un à un, dans un ordre précis, afin de déceler une intolérance ou une allergie. (à gauche un premier repas au BARF, à droite une gamelle d’un confirmé).
Avant de tout commencer
Une phrase que j’écris souvent, « le BARF c’est beaucoup de lectures pour finir en analyse des merdes« .
Ces trois sites sont une excellente source de connaissances, qu’il va vous falloir lire, et même relire. Je sais, il en existe un autre en français, à chaque fois que je vois des commentaires le recommander, à chaque fois l’alimentation n’est pas réalisée correctement et manque de variétés. Je ne le conseille absolument pas. Par ailleurs, lisez les sites bien avant de rejoindre leurs groupes associés. Sur les groupes vous ne lirez principalement que les problèmes, alors qu’en majorité, cela se passe très bien.
Après avoir dévoré ces lectures, sachez que cela se finira en traque au caca, afin d’obtenir la crotte parfaite.
American Dad / Google Images
La lecture de ces sites ne vous a pas rebutée, chercher les popos non plus, alors vous êtes peut être prêt.
Pour s’adapter au mieux, il faut déjà calculer les besoins de votre propre chien ! Un adulte consommera une gamelle entre 2% et 3% de son poids corporel. N’oubliez pas, le but n’est pas d’avoir un gros chien, mais un chien en bonne santé, il faut donc être cohérant avec son activité physique associée. Il y a de plus en plus de gros chiens au BARF, l’histoire ne dit pas si le régime est bien réalisé ou si la quantité est surestimée. Ensuite cette quantité se sépare encore en 4 pourcentages. 70% de viande musculaire, 20% d’os charnus, 5% de foie, 5% d’un autre abat (l’ajustement qui convient à Ighlander). Il faut compter 1 cuillère à soupe par 10kg de poids corporel et 1 cuillère à café d’huile par 10kg de poids corporel. L’ajustement (viande musculaire / os charnus) permet de ne pas se retrouver avec un problème de diarrhée ou de constipation sévère. Certains pourront consommer plus d’os charnus que d’autres. Ce ratio qui convient au mien n’ira pas forcement aux autres et change selon le type d’os charnus donné (une cuisse de poulet sera différente d’un cou de canard).
Oulà je vois d’ici la ride du lion s’installer ! N’oubliez pas les sites ressources, BARF Asso et Tribu Carnivore ont mis à votre disposition un calculateur de ration. Suivez toujours les quantités données par ces calculateurs et vous ajusterez, si nécessaire, en fonction des selles.
Vous avez donc calculé la quantité journalière correspondant à votre propre boule de poils, Ighlander consomme 1,100 kg par jour au total, autant dire qu’il faut pouvoir stocker un peu.
H : 1 an / B : 8 ans
Où pouvez-vous placer un congélateur chez vous ? C’est un outil un peu indispensable lorsque vous allez vous y mettre, les bonnes affaires sont ponctuelles et il faut en profiter. Au départ, j’avais acheté un congélateur de 200L, puis il en a fallut un autre et encore un autre avec l’arrivée de Léon. Mais si vous êtes bien organisé et fort au Tetris, un seul suffira ^^ !
Il va vous falloir aussi des bons couteaux. Un bon outil, c’est un gain de temps monstre ! Un hachoir à viande ou un blender pour réaliser les mixes de fruits et légumes.
Où se fournir ?
Rien de plus simple ! • Les sites spécialisés : Easy BARF (qui fait des petits colis), DogsFresh, BARFDiscount, Yummy BARF, etc… Personnellement je commande parfois sur Easy BARF, je commandais sur DogsFresh qui était le pionnier lorsque nous avions commencé, mais le soucis était qu’il fallait prendre une grande quantité pour des frais de port abordables. Désormais vous pouvez trouver des groupes sur FaceBook de commandes groupées par département, mais je n’aime pas l’organisation que cela amène. • Les grandes surfaces : les boîtes aux lettres nous le rappelle souvent, les grandes enseignes font des promotions régulièrement, à vos caddies ! • Les abattoirs : certains se fournissent directement sur le lieu d’abattage, mais tous ne fournissent pas le public non plus, le mieux c’est d’aller les voir si vous en avez un près de chez vous. • Les boucheries : client fidèle, il vous donnera peut être ses déchets de coupe. • Chasse, élevage, production personnel : j’ai pu voir, notamment au Whole Prey, certains compatriotes élever eux-mêmes la nourriture de leur chien. Au moins vous savez comment les animaux sont traités. • Bons plans : le Graal ! coutant parfois juste un sourire avec un merci, et des étrennes.
Vous le comprenez, il est impossible de donner un coût mensuel pour nourrir son canidé au BARF, il y a plusieurs façons de se fournir, chacun aura la sienne et le prix sera différent pour gamelle équivalente. Dire que je me suis faite insultée en répondant sincèrement sur le prix que ME coute MON BARF ! Globalement cela revient au même, voir moins cher, que des croquettes de très bonne qualité. Plus les prix seront intéressants, plus cela vous coutera du temps. A vous de voir.
Le BARF c’est aussi amusant !
Libérez votre fibre artistique et réalisez des repas à thèmes, ici pour Halloween et au Nouvel An.
Il ne faut pas mentir, c’est sur, c’est plus long que de verser un godet de croquettes. Question organisation, cela va dépendre de votre fournisseur. Nous on consacre une après-midi par semaine à faire les rations, nous faisons principalement des sacs de 500g parce que c’est simple pour les Molosses du domicile.
Mais vous trouverez le système qui vous conviendra. Par exemple, d’autres utilisent des boîtes hermétiques et font directement la ration quotidienne dedans. Si tout est prêt en amont, il sera rapide de laisser décongeler et servir !
Et en vacances ?
L’avantage c’est que vous trouverez facilement les denrées nécessaires sur place. Vous pouvez également prévoir vos rations avec une location possédant un congélateur.
Vacances en Bretagne 2019
1, 2 , 3… Prêt à BARFer ?
Je pense avoir fait le tour de ce qui m’a été demandé ^^. Si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas à laisser un commentaire.
La saison des sales bêtes continue, les tiques et les puces sont toujours présentes et nous gâchent les balades. Comme vous l’avez lu sur un précédent article sur la molécule de l’isoxazoline, il est toujours préférable de se tourner vers un répulsif naturel.
• Aloe Vera : Connue pour ses propriétés hydratante, l’aloe vera apaise les rougeurs et les irritations.
• Huile de Rosier Muscat Bio : Riche en acides gras poly-insaturés, l’huile de Rosier Muscat régénère les peaux fragilisées, redonne souplesse et élasticité. C’est « l’huile de la jeunesse ».
• Huile Essentielle de Citronnelle : Connue pour être anti-moustiques et apaise les douleurs des piqûres, mais elle est aussi anti-inflammatoire, antalgique et anti-infectieuse.
• Huile Essentielle de Lavande : Connues pour ses propriétés cicatrisantes, elle agit comme anti-douleur et est anti-poux.
• Huile Essentielle d’Arbre à Thé : Connue pour être une huile anti-infectieuse très puissante, elle agit contre un grand nombre de microbes, virus, parasites et champignons. Ses vertus antiseptique, désinfectante et cicatrisante, soulagent des piqûres d’insectes.
• Huile Essentielle de Pin : Elle tonifie les parois veineuses et contribue à améliorer la circulation sanguine et lymphatique, mais elle est aussi antiseptique, anti-allergique et stimule le système immunitaire.
• Huile Essentielle de Géranium : Elle lutte, entre autre, contre infections causées par les bactéries, les champignons et les acariens.
• Huile Essentielle de Romarin : Connue pour son action antiseptique, il aide également à la circulation sanguine périphérique.
• Huile Essentielle d’Eucalyptus : Principalement connue pour ses effets bénéfiques sur le système respiratoire, cette HE éloigne les insectes piqueurs.
• Huile Essentielle de Lavandin : Connue pour être un puissant antiparasitaires, le Lavandin lutte contre les tiques et les puces. Cette HE a également des propriétés calmantes et relaxantes. Cependant, prudence avec les épileptiques.
Mon avis
Ce collier est plutôt discret à porter, il est fin et brun, dégage une très forte bonne odeur au départ. Il résiste à l’eau, même si Ighlander n’a pas voulu être volontaire pour un bain, le collier est prévu pour une utilisation jusqu’à 4 mois. J’ai toujours changé le collier au bout de 3 mois.
Lors de ma première utilisation du collier, Ighlander avait eu des puces suite à la moisson du champs avoisinant notre jardin. J’ai très vite été débarrassée de ces sales bêtes ! Plus tard dans notre test, nous nous étions baladés en forêt et la personne qui a ramassé la tique… c’était moi !
J’ai été très satisfaite de ce collier répulsif, même si je n’aime pas le côté visuel, c’est un produit que je réutiliserai sans problème, une fois Gianni plus grand (les odeurs fortes ne sont pas recommandées près des nourrissons), lors de vacances dans le Sud par exemple, car il repousse également les moustiques.
Où shopper ?
Le collier Biospotix Dermocare+ de BIOGANCE est disponible en grand chien et petit chien, au prix de 6,60€. Biogance, vous fait bénéficiez de -20% sur l’ensemble de leur site avec le code ighlander20.
Salut les Woofs ! Dernièrement j’ai eu le groin un peu sec, c’est sans doute à cause du bébé ! Le bébé il pu tellement que ça m’a asséché mon nez !
Heureusement mam’s a sorti un pot du tiroir à beauté et m’a réparé tout ça !
Qu’est-ce que le Paw Balm ?
Petit pot de 50ml refermant un onguent à base de beurre de karité BIO, d’huile de coco BIO, et de cire d’abeille. Il sert aux coussinets mais aussi pour la truffe !
Le baume est fabriqué en France avec des ingrédients à 98% d’origine BIO et naturelle.
Le résultat en vidéo
Une courte vidéo sur son utilisation vaudra les 1000 mots pour le décrire.
Où le shopper ?
Le baume est disponible au prix de 10,50€ sur le site de BIOGANCE. Ighlander vous fait cependant bénéficier de -20% sur l’ensemble du site avec le code ighlander20.
Salut les PAWtos ! Voici une nouvelle Composition Décomposée qui m’a été demandée, j’espère qu’elle vous fera réagir !
Source Google Images
Composition
Protéines de volaille déshydratées 27% (poulet), riz de Camargue (15%), maïs, protéine de maïs, graisse de canard, blé, pulpe de betterave, poudre d’œuf (3%), levure de bière (3%), hydrolysat de protéines animales, phosphate monocalcique, chlorure de sodium, glucosamine (origine marine), sulfate de chondroïtine, inuline de chicorée (FOS), extraits de levure (MOS), spiruline, yucca schidigera, camellia sp., quillaja saponaria, huile de poisson.
Qu’est-ce que c’est ?
Protéines de volaille déshydratées 27% (poulet) : À priori il n’y a que du poulet. Le fait d’être déshydratée est que le poids ou % sera inchangé. Frais il y a une perte avec l’extrudeuse (de l’eau). Mais le soucis c’est que derrière le mot protéines, nous pensons souvent viande, qui aurait sa dénomination telle quelle si c’était principalement le cas. Le termes protéines, regroupent les muscles, les ligaments, les tendons, les nerfs et les tissus conjonctifs. Il y a sûrement plus de becs, pattes, plumes que de belles viandes.
Riz de Camargue (15%) : Sucre complexe qui se digère par l’action de l’amylase lors de l’effort de mâche. (Un chien n’a pas d’amylase et ne mastique pas). La digestion sollicite d’avantage les organes suivants (le pancréas notamment), les fatigants plus vite. Le riz, souvent recommandé, il promet une croissance rapide. Le pic glycémique et la surcharge du pancréas sont cancérigènes et stimulent l’hormone de croissance. Les Hydrates de Carbones sont mauvais pour les ligaments, « éclats de verre » dans les tissus, ligaments et articulations. En soit un aliment inutile, sauf pour donner une forme de croquette à la croquette ! Qu’il soit de Camargue ne change rien, c’est juste pour le coté CoCoRiCoooo de la marque.
Maïs : Céréale atypique, source d’amidon. La dégradation de l’amidon commence par l’action de l’amylase lors de l’effort de mastication; chose pour laquelle un carnivore n’est pas conçu. En soit un aliment inutile, sauf pour donner une forme de croquette à la croquette !
Protéine de maïs : C’est encore du maïs, effectivement il contient des protéines végétales, mais le chien reste un animal carnivore.
Graisse de canard : Le gras est un fournisseur d’énergie chez le chien, la source est identifiée.
Blé : Céréales, source d’amidon. La dégradation de l’amidon commence par l’action de l’amylase lors de l’effort de mastication; chose pour laquelle un carnivore n’est pas conçu. En soit un aliment inutile, sauf pour donner une forme de croquette à la croquette !
Pulpe de betterave : Déchet de l’agroalimentaire des sucreries, très valorisée dans l’alimentation des animaux, prévue pour gonfler dans l’estomac. Aide donc à la satiété.
Poudre d’œuf (3%) : Impossible de mettre sous une autre forme. Mais là se pose aussi la question de la provenance, je penche pour des poules qui n’ont jamais vu le jour ni senties l’herbe sous leurs pattes (autrement le plein air serait placardé).
Levure de bière (3%) : Stimule l’appétit, apporte des vitamines du groupe B (B1, B2, B3, B5, B6 et B8).
Hydrolysat de protéines animales : Les protéines, c’est tout (et n’importe quoi) venant d’un animal. Le termes protéines, regroupent les muscles, les ligaments, les tendons, les nerfs et les tissus conjonctifs. Il y a sûrement plus de becs, pattes, plumes que de belles viandes. Qu’est-ce que l’hydrolyse : Il existe deux procédés d’hydrolyse, enzymatique ou chimique qui est la moins coûteuse et la plus fréquente. C’est de l’hydrolyse chimique dont il faut se méfier. L’hydrolyse chimique est un procédé utilisant des températures élevées et des conditions de pH extrêmes. Ce procédé consiste à faire bouillir pendant plusieurs heures ces déchets soit avec des acides tel que l’acide chlorhydrique ou de l’acide fluorhydrique afin de récupérer les peptides. Le procédé n’est pas identifié, et le serait-il vraiment si vous leur posez la question ?
Phosphate monocalcique : L’incorporation de ce phosphore d’origine minérale aux rations permet de couvrir les besoins des animaux à haut rendement et d’améliorer les résultats en termes de croissance, fertilité et indices de consommation.
Chlorure de sodium : Sel. L’Association of American Feed Control Officials (AAFCO) recommande que les aliments secs pour chiens contiennent au moins 0,3% de sodium. Le problème c’est que la quantité n’est pas indiquée.
Glucosamine (origine marine), sulfate de chondroïtine : Ajout nécessaire pour le bon fonctionnement et préservation des articulations; principalement ajouté chez les grandes races, cela est aussi bénéfique pour les autres. Autrement, cela se réalise facilement avec le bouillon d’os.
Inuline de chicorée (FOS) : Censé nourrir les bonnes bactéries de l’intestin. Les FOS; fibres fermentescibles, elles préviennent des diarrhées infectieuses. Plus d’informations : https://www.facco.fr/fos/. Extraits de levure (MOS) : les MOS (manno-oligosaccharides), glucides non digestibles par l’animal. Actions préventives de la diarrhée. Plus d’informations : https://www.facco.fr/mos/.
Spiruline : Riche en vitamine E et en phycocyanine (le pigment bleu-vert), des antioxydants très puissants qui jouent un rôle de protection contre les radicaux libres. Ils aident à protéger les cellules du vieillissement prématuré et de certaines maladies.
Yucca schidigera : Soulage les crampes de douleurs abdominales, réputé pour être un nettoyeur de flore intestinale. C’est également un moyen d’éviter la coprophagie, en réduisant la production de métaboliques aromatiques dans l’intestin.
Camellia sp. : Thé vert, il traite les troubles digestifs, stimule les fonctions cognitives, favorise l’élimination de l’urine, stimule la circulation sanguine, accélère l’élimination de toxines. Anti-oxydant, aurait aussi des actions préventives sur les cancers.
Quillaja saponaria : E999, les saponines sont un composé fréquent dans les plantes médicinales, elles appartiennent aux glucosides, avec des glucides et une molécule aromatique. Les saponines moussent dans l’eau. La saponaire, riche en saponine, servait dans le passé comme lessive ou savon. Les saponines ont une action irritante sur les cellules.
Huile de poisson : Différent de un lot à l’autre sinon il serait mentionné. L’huile de poisson est bonne pour les chiens, mais certains poissons sont très chargés en métaux lourds.
En conclusion
Il faut attirer l’attention sur le fait que le premier ingrédient, censé être le plus important en quantité, n’est finalement pas le poulet mais plutôt les céréales.
Que pensez-vous de cette composition ? La trouvez-vous adaptée à un carnivore domestique ? N’hésitez pas à laisser un commentaire
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Salut les PAWtos ! Voici une nouvelle Composition Décomposée qui m’a été demandée, j’espère qu’elle vous fera réagir !
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Composition
Volaille déshydratée 43%*, patate douce 12%, graisse de volaille, poisson hydrolysé 7.5%, fécule de pomme de terre, huile de poisson 3% (saumon), foie de volaille hydrolysé, poisson déshydraté 2.2%, pomme déshydratée, krill 2% (zooplancton marin déshydraté), pulpe de betterave séchée, gousses de caroubes séchées, levure, canneberges séchées, œuf entier déshydraté 0.5%, luzerne séchée, mélange de plantes déshydratées 0.33% (persil, romarin, ortie, camomille, sauge, thym, coriandre, dent-de-lion, réglisse), extrait de mollusques et crustacés (source de glucosamine) 1000 mg/kg, inuline de chicorée (source de FOS), sulfate de chondroïtine 1000 mg/kg, extrait de yucca des Mohave. *Volaille = Poulet 34%, Dinde 5.4%, Canard 3.4%
Qu’est-ce que c’est ?
Volaille déshydratée 43% : Ce qui est positif dans ce paquet c’est qu’il est précisé que la volaille regroupe poulet, dinde et canard, cependant l’addition des 3 donne 42,8%; en soit c’est peu de delta, mais autant augmenter un peu l’un des trois pour arriver au bon taux annoncé non ? L’autre petit point à observer c’est qu’il n’est pas précisé « viande de … », toutes les parties sont alors regroupées dans ce terme : viandes ? plumes ? os ? viscères ? becs ? pattes ? Le fait qu’il soit déshydraté ne donne pas de perte; 42,8% c’est bien 42,8% au rendu final.
Patate douce 12% : Elle prévient des inflammations, renforce les muscles et le cœur, stabilise les glycémies. Elle reste cependant un féculent qui sert aussi à donner une forme de croquette à la croquette.
Graisse de volaille : C’est clairement du déchet agroalimentaire, ce n’est pas valorisé dans l’alimentation humaine (mise à part celle d’oie et de canard), cependant c’est la source d’énergie chez le chien. C’est du bon recyclage, cela peut inclure la graisse d’oie, de poulet, de canard ou d’autres de volaille non valorisées. Le fait que la source n’est pas identifiée (il n’y a pas l’* comme pour la volaille déshydratée), signifie qu’elle n’est pas identique dans chaque lot fabriqué.
Poisson hydrolysé 7.5% : La source n’est pas clairement identifiée, derrière ce terme un peu vague, est-ce vraiment des poissons entiers ou juste les restes non utilisés (têtes, arêtes, queues, peau) ? Je vous laisse imaginer en comprenant le procédé de l’hydrolyse. Qu’est-ce que l’hydrolyse : Il existe deux procédés d’hydrolyse, enzymatique ou chimique qui est la moins coûteuse et la plus fréquente. C’est de l’hydrolyse chimique dont il faut se méfier. L’hydrolyse chimique est un procédé utilisant des températures élevées et des conditions de pH extrêmes. Ce procédé consiste à faire bouillir pendant plusieurs heures ces déchets soit avec des acides tel que l’acide chlorhydrique ou de l’acide fluorhydrique afin de récupérer les peptides. Le procédé n’est pas identifié, et le serait-il vraiment si vous leur posez la question ?
Fécule de pomme de terre : Additif alimentaire servant à épaissir et texturer une préparation. C’est l’autre nom de l’amidon. La dégradation de l’amidon commence par l’action de l’amylase lors de l’effort de mastication; chose pour laquelle un carnivore n’est pas conçu. En soit un aliment inutile, sauf pour donner une forme de croquette à la croquette !
Huile de poisson 3% (saumon) : Le gras est un fournisseur d’énergie chez le chien, la source est identifiée. L’huile de saumon apporte EPA et DHA ainsi que des oméga 3.
Foie de volaille hydrolysé : Le foie est une excellente source nutritive, il faut par ailleurs éviter de le cuire afin de préserver ses qualités nutritionnelles. La source n’est pas identifiée (il n’y a pas l’* comme pour la volaille déshydratée), signifie qu’elle n’est pas identique dans chaque lot fabriqué. Qu’est-ce que l’hydrolyse : Il existe deux procédés d’hydrolyse, enzymatique ou chimique qui est la moins coûteuse et la plus fréquente. C’est de l’hydrolyse chimique dont il faut se méfier. L’hydrolyse chimique est un procédé utilisant des températures élevées et des conditions de pH extrêmes. Ce procédé consiste à faire bouillir pendant plusieurs heures ces déchets soit avec des acides tel que l’acide chlorhydrique ou de l’acide fluorhydrique afin de récupérer les peptides. Le procédé n’est pas identifié, et le serait-il vraiment si vous leur posez la question ?
Poisson déshydraté 2.2% : La source n’est pas clairement identifiée, cela peut donc varier d’un lot à un autre, il existe quand même environs 28000 espèces de poissons, tous ne sont pas de bonnes qualités. Le poisson, bien choisit, est une excellente source d’Omega 3 et de protéines; mais derrière ce terme un peu vague, est-ce vraiment des poissons entiers ou juste les restes non utilisés (têtes, arêtes, queues, peau). Le fait qu’il soit déshydraté ne donne pas de perte de valeur.
Pomme déshydratée : La pomme est pleine de bonnes choses, pectine, antioxydants, diminue le cholestérol, vitamine C, vitamine K ou encore manganèse. Mais quand elle est fraîche… que reste-t-il après l’extrudeuse ?Apporte principalement des fibre, les vitamines seront détruites à la cuisson.
Krill 2% (zooplancton marin déshydraté) : C’est une petite crevette vivant dans l’antarctique, elle améliore la qualité de la peau et du poil, aide à préserver la fonction rénale pour les animaux en IRC, contribue à la bonne santé cardiovasculaire, aide à ralentir la croissance tumorale chez les chiens cancéreux, aide à soulager les douleurs articulaires.
Pulpe de betterave séchée : Déchet de l’agroalimentaire des sucreries, très valorisée dans l’alimentation des animaux, prévue pour gonfler dans l’estomac. Aide donc à la satiété.
Gousses de caroubes séchées : Fruit du caroubier, un arbre qui fait partie de la famille des légumineuses. La pulpe jaune contenue dans les gousses est constituée de 40 % de sucres, de 35 % d’amidon, de 7 % de protéines. Les propriétés épaississantes de la pulpe sont liées à la présence d’un sucre appelé le galactomannane (= un polymère, c’est-a-dire un assemblage de sucres parfois utilisé pour remplacer l’amidon). Aide donc à donner une forme de croquette à la croquette. Traditionnellement, la caroube est utilisée contre la diarrhée et le RGO (reflux gastro œsophagique).
Levure : Une levure est un champignon unicellulaire apte à provoquer la fermentation des matières organiques animales ou végétales. Les MOS; glucides non digestibles par l’animal. Actions préventives de la diarrhée. Plus d’informations : https://www.facco.fr/mos/.
Canneberges séchées : Elles sont source de fibres et d’antioxydants, riche en vitamine C. Elles préviennent les cystites et infections urinaires, favorisent la santé digestive et cardiovasculaire. Elles réduiraient la formation de la plaque dentaire.
Œuf entier déshydraté 0.5% : Impossible de mettre sous une autre forme. Mais là se pose aussi la question de la provenance, je penche pour des poules qui n’ont jamais vu le jour ni senties l’herbe sous leurs pattes (autrement le plein air serait placardé).
Luzerne séchée : Plante vivace utilisée depuis des millénaires pour nourrir le bétail. Connue également sous le nom d’Alfafa, elle peut se consommer sous forme de graines germées. Elle contient de nombreux minéraux et oligoéléments (calcium, fer, silice, cuivre, zinc, sélénium, magnésium, manganèse…), vitamines (A, B1, B2, B12, C,D , E, K), saponosides, isoflavones et chlorophylle. Mélange de plantes déshydratées 0.33% : • Persil : apporte antioxydant, fer, manganèse et vitamine K et C. Il est connu pour être un exhausteur de goût et rafraichir l’haleine. • Romarin : traite les troubles hépatiques et gastro-intestinaux. • Ortie : irrigue les reins et la vessie, prévient la formation de calculs rénaux, aide à soulager les douleurs arthritiques et rhumatismales. • Camomille : combat efficacement les bactéries responsables des troubles digestifs tout en respectant la flore intestinale. Par ailleurs, elle contient des flavonoïdes qui ont une action anti-inflammatoire et antispasmodique. En cas d’acidité gastrique, la camomille viendra apaiser les intestins. • Sauge : traite les troubles digestifs fonctionnels. Sa consommation n’est pas recommandée pour les gestantes ou allaitantes, ni pour les sujets souffrant d’épilepsie. • Thym : apporte antioxydant, fer, vitamine K et C. • Coriandre : apporte vitamine K, antioxydants, arôme puissant. • Dent-de-lion : (=pissenlit) traite le manque d’appétit, les troubles digestifs mineurs (soulage la constipation), améliore les fonctions hépatique, biliaire et urinaire, contribue à prévenir les calculs rénaux. • Réglisse : traite l’ulcère gastroduodénal.
Extrait de mollusques et crustacés (source de glucosamine) : Ajout nécessaire pour le bon fonctionnement et préservation des articulations; principalement ajouté chez les grandes races, cela est aussi bénéfique pour les autres.
Inuline de chicorée (source de FOS) : Censé nourrir les bonnes bactéries de l’intestin. Les FOS; fibres fermentescibles, elles préviennent des diarrhées infectieuses. Plus d’informations : https://www.facco.fr/fos/.
Sulfate de chondroïtine : Ajout nécessaire pour le bon fonctionnement et préservation des articulations; principalement ajouté chez les grandes races, cela est aussi bénéfique pour les autres.
Extrait de yucca des Mohave : Soulage les crampes de douleurs abdominales, réputé pour être un nettoyeur de flore intestinale. C’est également un moyen d’éviter la coprophagie, en réduisant la production de métaboliques aromatiques dans l’intestin.
En conclusion
Que pensez-vous de cette composition ? La trouvez-vous adaptée à un carnivore domestique ? N’hésitez pas à laisser un commentaire !
Vous envisagez une transition ?
N’hésitez pas à commencer une cure d’huile Oméga + Probiotique avant de débuter. → Boost la flore intestinale en vue d’un changement. → Appétante. → -10% code igho10 sur le BIOFOOD Shop.
Envie de varier un peu ?
Enfilez votre toque et faites le DogChef pour votre chien avec la viande biologique. → Facile à utiliser. → Agrémenter à vos et ses envies. → -10% code igho10 sur le BIOFOOD Shop.
Salut les PAWtos ! Voici une nouvelle Composition Décomposée qui m’a été demandée, j’espère qu’elle vous fera réagir !
Source : Google Images
Composition
Agneau (déshydraté, 20 %), riz (20 %), graisse animale, saumon, fibres végétales, graines de lin, levure de bière, huile de saumon, minéraux, FOS, MOS, lécithine, algues marines (Ascophyllum Nodosum), pépins de raisin, romarin, souci, thé vert.
Qu’est-ce que c’est ?
Agneau (déshydraté, 20 %) : La source est clairement identifiée, c’est du mouton, une viande qui n’est parfois pas très bien tolérée par les chiens, les réactions d’intolérance peuvent arriver (par exemple : oreilles sales, gratouille, plaque rouge etc…). L’autre petit point à observer c’est qu’il n’est pas précisé « viande d’agneau », toutes les parties sont alors regroupées dans ce terme : viandes ? peau, poils ? os ? viscères ? sabots ? Le fait qu’il soit déshydraté ne donne pas de perte; 20% c’est bien 20%.
Riz (20 %) : Sucre complexe qui se digère par l’action de l’amylase lors de l’effort de mâche. (Un chien n’a pas d’amylase et ne mastique pas). La digestion sollicite d’avantage les organes suivants (le pancréas notamment), les fatigants plus vite. Le riz, souvent recommandé, il promet une croissance rapide. Le pic glycémique et la surcharge du pancréas sont cancérigènes et stimulent l’hormone de croissance. Les Hydrates de Carbones sont mauvais pour les ligaments, « éclats de verre » dans les tissus, ligaments et articulations. En soit un aliment inutile, sauf pour donner une forme de croquette à la croquette !
Graisses animales : C’est clairement du déchet agroalimentaire, ce n’est pas valorisé dans l’alimentation humaine, cependant c’est la source d’énergie chez le chien. C’est du bon recyclage, cela peut inclure la graisse d’oie, la suie de porc, mais également les graisses de poulet, bœuf ou d’autres non valorisées. Le fait que la source est vague signifie qu’elle n’est pas identique dans chaque lot fabriqué.
Saumon : La source est clairement identifiée, c’est du saumon. Un poisson assez apprécié tant par les PAWrents que par les chiens. Il n’est pas précisé filet de saumon, donc vous pouvez en déduire que les saumons sont alors entiers dans le paquet. Mais derrière ce terme un peu vague, est-ce vraiment un poisson entier ou juste les restes non utilisés (têtes, arêtes, queues, peau) ? Le saumon est une bonne source de nourriture, il apporte des EPA et DHA, de la vitamine D, cependant il est victime de son succès et son élevage intensif dégrade ses bons apports (contamination aux métaux lourds…). L’article « Les chiens peuvent-ils manger du saumon ? 6 raisons d’éviter ce poisson. » porte à réflexion.
Fibre végétale : Une fibre végétale est une expansion cellulaire filiforme et morte, principalement composée de cellulose, d’hémicelluloses, de lignines, et de pectines. Le bambou est le plus souvent utilisé mais d’autres sont possibles (le bois, la paille), comme cela n’est pas identifié.. La cellulose : Glucide constitué d’une chaîne linéaire de molécules de D-glucose (entre 15 et 15 000). Ce biopolymère est le principal constituant de la paroi des cellules végétales, y compris du bois (lequel est caractérisé par ailleurs par une forte teneur en lignine). Seuls les animaux herbivores digèrent la cellulose grâce à des enzymes fournis par des bactéries de leur flore intestinale et l’évacues en méthane. Peut être pourrons-nous transformer le fondement de nos chiens en usine de biocarburant ?
Graine de lin : Traite la constipation chronique, soulage les symptômes du syndrome de l’intestin irritable, mais parfois peut irriter d’avantage.
Levure de bière : Stimule l’appétit, apporte des vitamines du groupe B (B1, B2, B3, B5, B6 et B8).
Huile de saumon : le gras est un fournisseur d’énergie chez le chien, la source est identifiée. L’huile de saumon apporte EPA et DHA ainsi que des oméga 3.
Minéraux : Il faut les ajouter artificiellement car ils sont détruits lors de l’extrudation.
Fructo et manno-oligosaccharides : Soit les FOS; fibres fermentescibles, elles préviennent des diarrhées infectieuses. Plus d’informations : https://www.facco.fr/fos/. Et les MOS; glucides non digestibles par l’animal. Actions préventives de la diarrhée. Plus d’informations : https://www.facco.fr/mos/.
Lécithines : Ou E322, sert d’antioxydant et d’agent de texture. Les lécithines sont naturelles. Elles appartiennent à la classe des phospholipides. Il ne s’agit pas d’une molécule mais d’un groupe de molécules dont la composition en acides gras varie. Les lécithines sont majoritairement extraites du soja. Leur emploi ne semble pas présenter de risque, sauf pour les sujets allergiques au soja.
Algues marines (Ascophyllum nodosum) : Algue (goémon noir) riche en iode, boostant le système immunitaire. Des récentes recherches montrent qu’elle lutterait contre l’obésité, mais aussi le diabète de type 2. Avec sa teneur en fucoïdane, le goémon noir inhibe l’alpha-amylase et l’alpha-glucosidase. Ces deux enzymes se chargent de véhiculer les glucides vers le sang, ce qui fait que cette substance active peut ainsi diminuer le taux de glycémie dans le sang.
Pépins de raisin : Ils apportent une grande quantité d’antioxydants, fluidifient la circulation sanguine, purifient le sang, évitent la formation de plaques dans les artères et permettent d’éviter le vieillissement prématuré de cellules, tissus, et organes. Ils purifient les intestins, fortifient les poumons et possèdent des propriétés anti-allergiques, anti-ulcéreux et antihistaminiques.
Romarin : Il soulage les troubles hépatiques et gastro-intestinaux.
Souci : Il agit sur le système immunitaire, apaise les inflammations de la gorge, la bouche, les troubles gastriques et hépatiques. Il nettoie ainsi le foie et soulage les inflammations gastriques.
Thé vert : Il traite les troubles digestifs, stimule les fonctions cognitives, favorise l’élimination de l’urine, stimule la circulation sanguine, accélère l’élimination de toxines. Anti-oxydant, aurait aussi des actions préventives sur les cancers.
En conclusion
Que pensez-vous de cette composition ? La trouvez-vous adaptée à un carnivore domestique ? N’hésitez pas à laisser un commentaire !
Vous envisagez une transition ?
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Envie de varier un peu ?
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Salut les Ouafmis ! Aujourd’hui, je vous propose de composer vous même le repas de votre chien, sans être au BARF. Et oui ! Je sais bien que vous ne nourrissez pas tous comme je le fais, mais cela n’empêche pas de vouloir faire les DogChefs Étoilés quotidiennement ou occasionnellement !
Des bonnes boites :
Les boîtes sont disponibles au Poulet et au Bœuf.
Poulet : 100 % poulet biologique (90 % filet, 5 % cou, 5 % carcasse), bouilli dans son propre jus. Bœuf : 100 % viande de bœuf biologique (65 % viande tissu musculaire, 25 % cœur, 10 % poumons), bouilli dans son propre jus.
Une composition explicite avec juste des ingrédients simples et adaptés aux carnivores domestiques. Je ne pense pas avoir besoin de vous les expliquer ! La boîte est remplie à froid, la viande est réchauffée à une température basse contrôlée dans son propre jus. C’est le meilleur procédé de fabrication pour la nourriture industrielle.
Ok… donc c’est une pâtée sans cochonnerie, j’en mélange dans ses croquettes (une utilisation possible oui), en quoi ça va me faire devenir un DogChef ?
DogChefs Étoilés
L’énorme avantage de la Viande Biologique de BioFood, c’est que vous pouvez l’agrémenter à votre et à sa convenance. C’est parfait pour les chiens ayant des intolérances ou allergies alimentaires. Je me doute que vous ne souhaitez pas lire « courgettes, carottes, riz ou pâtes » (et moi non plus pour les deux derniers), mais quelques compositions un peu plus élaborées à ajuster selon vos propres convictions alimentaires.
Les Menus sont des sources d’inspirations, l’intégralité n’est pas un impératif, essayez cependant de varier régulièrement.
Les quantités sont à adapter à votre compagnon poilu !
Menu 01 : La Poulette Pimpante en Orange.
Boite de viande biologique au poulet, patate douce, carottes, gingembre, huile de coco, graines de lin et brisures de framboises. Vous pouvez bien sûr ajouter les Herbes Souplesses ou Herbes Naturelles selon les besoins.
La patate douce : Elle apporte des vitamines, des antioxydants, du magnésium, potassium, zinc, fer et cuivre. Elle est connue pour prévenir des inflammations, renforcer les muscles et le cœur, mais également pour stabiliser les glycémies.
La carotte : Elle apporte des vitamines, des antioxydants, du potassium, magnésium, sodium et des phosphates. Elle est connue pour son bêtacarotène, excellent pour les yeux et la peau, est bonne pour le transit et a une action antibactérienne.
Le gingembre : Il apporte des vitamines, du potassium, magnésium, phosphore, manganèse et sélénium. Il est connu pour ses vertus anti-inflammatoires, son renforcement des articulations ainsi que son action stimulante sur le métabolisme. Il est a utilisé en poudre, à petite dose : 1 gramme / 10kg.
L’huile de coco : Elle apporte des vitamines, des antioxydants, du magnésium, potassium, fer, sodium et des acides aminés. Elle est souvent connue pour la beauté de la peau et du poils, mais lutte aussi contre les virus, les bactéries et les parasites. Elle renforce le système immunitaire et réduit le stress. Cette huile est solide à moins de 24°C et liquide à température supérieure. La quantité recommandée se base sur sa forme liquide, 1 cuillère à café / 10kg.
Les graines de lin : Elles apportent des acides gras (oméga 3), des fibres, des vitamines, protéines calcium et mucilages. Elles sont connues pour protéger les muqueuses de l’intestin et entretiennent alors la flore intestinale. Elles ont besoin d’être trempées avant d’être consommées (personnellement : 12 à 24 heures dans de l’eau de coco), elles peuvent aussi être broyées.
La framboise : Elle apporte des vitamines, des antioxydants, des fibres, du potassium, manganèse, cuivre, fer, magnésium. Elle est connue pour la prévention des maladies cardiovasculaires, des cancers et maladies chroniques.
Épluchez et lavez la patate douce, coupez-la en morceau et faites-la cuire à l’eau ou à la vapeur. Réduisez-la ensuite en purée. Lavez vos carottes (les fanes peuvent être gardées également); vous avez ensuite plusieurs possibilités. La carotte peut être cuite à l’eau, râpée ou encore mixée crue. Je vais partir sur le mixé cru, tant la carotte que ses fanes (attention à les couper avant de les mettre dans le hachoir, j’en ai tué un comme ça). Mélangez les deux préparations avec le gingembre en poudre et les graines de lin. Les deux préparations peuvent aussi être distinctes, la purée de patate douce seule, la purée de carottes mélangée au gingembre et les graines de lin en déco ou avec l’huile de coco.
Dressez une belle assiette ! C’est un amusement de faire travailler son imagination et sa fibre artistique ! Placez la quantité de viande biologique adaptée à votre compagnon, idem pour la belle purée orange. Vous pouvez également préparer la quantité d’huile de coco nécessaire dans des moules en silicone au réfrigérateur ou congélateur afin de l’apporter en élément décoratif. Parsemez de brisures de framboises, saupoudrez vos Herbes Souplesses ou Naturelles si vous les utilisez. Et laissez-le apprécier !
(du reste si vous voulez illustrer la Poulette Pimpante en Orange, j’attend vos photos)
Menu 02 : Bœuf aux saveurs exotiques.
Boite de viande biologique au bœuf, amarante, butternut, papaye, huile de carthame et grenade. Vous pouvez bien sûr ajouter les Herbes Souplesses ou Herbes Naturelles selon les besoins.
L’amarante : Elle apporte des fibres, des vitamines, du fer, calcium, zinc, protéines, lysine, magnésium et des acides gras insaturés. Elle n’est pas une céréale et ne contient pas de gluten (pseudo-céréale); elle renforce le système immunitaire, stimule la digestion et fait briller le poils. Il faut la faire cuire avant de la consommer. La butternut : Elle apporte des antioxydants, des fibres et des vitamines. Elle est connue pour renforcer les défenses immunitaires, mais également régulariser le transit. Ses graines peuvent être consommées et servent de vermifuge naturel.
La papaye : Elle apporte des vitamines, des antioxydants, du calcium, magnésium, fer et des fibres. Elle est connue pour favoriser la digestion et lutter contre les troubles du transit. Elle rééquilibre la flore intestinale. Elle est également une bonne alliée pour les yeux (protège la rétine contre les UV, préserve de la cataracte et de la dégénérescence maculaire), mais aussi contre le cancer (prostate notamment), elle est dite immuno-stimulante. Ses graines ne sont pas à jetées, ceux qui suivent souvent mes gamelles ont vu que je m’en servais comme vermifuge.
L’huile de carthame : Elle apporte des vitamines et des acides gras (oméga 3 et 6). Elle est connue pour son effet sur le système nerveux, améliore le système immunitaire ainsi que la peau et le pelage. La quantité recommandée est d’une cuillère à café / 10 kg.
La grenade : Elle apporte des vitamines, du potassium, fer, calcium. Elle renforce le système immunitaire et stimule le système cardio-vasculaire. La quantité recommandée est de 1 cuillère à café / 10kg.
Faites cuire l’amarante à l’eau, selon les recommandations écrites sur le paquet. Une fois refroidi, mélangez à l’huile de carthame. Lavez et épluchez la papaye (gardez les graines si vous le souhaitez) et la butternut, coupez-les en morceau et réduisez-les ensuite en purée. Les deux préparations peuvent aussi être distinctes !
Dressez une belle assiette ! C’est un amusement de faire travailler son imagination et sa fibre artistique ! Placez la quantité de viande biologique adaptée à votre compagnon, idem pour la belle purée orange et l’amarante. Parsemez de graines de grenade, saupoudrez vos Herbes Souplesses ou Naturelles si vous les utilisez. Et laissez-le apprécier !
(du reste si vous voulez illustrer le Bœuf aux saveurs exotiques, j’attend vos photos)
Suggestions de menus
J’ai d’autres idées en tête, mais c’est l’heure de manger pour Gianni !
Je serais également ravie de publier vos menus et photos de menus pour accompagner la viande biologique de BioFood ! Si vous souhaitez contribuer aux menus vous pouvez m’écrire en MP sur Facebook.
Salut tout le monde ! Hier une publication sponsorisée est apparue sur mon mur : la glace pour chien Smoofl; distribuée dans une chaine d’animalerie en France. Les visuels sont sympas, alors j’ai cliqué…
En gros, pour commencer, il vous faut acheter un kit qui vaut 55€, disponible en Large, Medium ou Small. Le kit (je vais rester sur la taille Large, celui de l’image), se compose 2 moules, 3 parfums de glace (pomme, pastèque et myrtilles) et 30 bâtons comestibles.
Vu comme ça, c’est jolie, juicy et top moumoute la tendance !
Ingrédients :
Composition Mélange Smoofl – Pastèque
Fructose, maltodextrine, gomme de guar, amidon de tapioca, cellulose en poudre, jus de melon concentré.
Composition Mélange Smoofl – Pomme
Fructose, maltodextrine, gomme de guar, amidon de tapioca, cellulose en poudre, jus de pomme concentré, jus de carotte concentré.
Composition Mélange Smoofl – Myrtille
Fructose, maltodextrine, gomme de guar, amidon de tapioca, cellulose en poudre, jus de myrtille concentré, jus de carotte noire concentré, betterave concentrée.
Composition Smoofl Joy Sticks
Amidon de tapioca, amidon de patate douce, amidon de pois, cellulose, poudre de levure, glycérine végétale, carbonate de calcium, sorbate de potassium.
Qu’est-ce que c’est ?
Les ingrédients communs aux mélanges :
Fructose : glucide que l’on trouve majoritairement dans les fruits et le miel sous sa forme naturelle. Il existe également du fructose synthétique fabriqué en laboratoire. Le pouvoir sucrant du fructose est supérieur à celui du glucose. Il a pour effets indésirables d’induire une insulino-résistance (diabète), d’élever le taux de triglycérides dans le sang et de favoriser la production d’acide urique responsable de la goutte. Une surconsommation peut amener à une apparition de troubles digestifs (ballonnements, flatulences ou diarrhées). A long terme, un excès de fructose peut fatiguer le foie et engendrer des problèmes de santé liés au bon fonctionnement de cet organe. Son coût de production relativement bas en fait un des sucres préférés de l’industrie agro-alimentaire et il apparaît ainsi dans un très grand nombre de produits transformés de consommation courante. S’il est d’origine naturelle, c’est un bon sucre mais à consommer avec l’amie modération. Consommer fructose et glucose n’est pas bon pour l’organisme. Ces deux molécules prises ensemble et en excès favoriseraient l’obésité et certaines pathologies (du foie, diabète, cardiovasculaires, etc.).
Maltodextrine : composé soluble de maltose et de dextrine. Le maltose est un sucre constitué de deux molécules de glucose, extrait de l’amidon de malt et la dextrine est une substance gommeuse qui résulte de la transformation de l’amidon ou de la fécule, par hydrolyse ou par chauffage à sec, avec éventuellement addition de petites quantités de réactifs chimiques. De part sa fabrication, elle contient du gluten. La maltodextrine demande moins d’eau pour sa digestion que les autres glucides, elle limite donc la déshydratation. Elle peut favoriser le diabète en provoquant des pics de glycémie importants. Une revue des études sur le sujet réalisée sur des souris est parue dans le journal PlosOne en 2014, a conclu que la maltodextrine favorisait la croissance de mauvaises bactéries dans l’intestin (Salmonella), endommageant l’intestin des rongeurs et augmentant leur risque de maladie inflammatoire. Elle est donc néfaste pour le microbiote.
Gomme de guar : également appelé E412, cet agent de texture est utilisé comme épaississant et stabilisant du fait de sa propriété de rétention d’eau. Riche en fibres, elle peut occasionner des problèmes digestifs (ballonnements, flatulences, effet laxatif) chez les chiens sensibles. C’est un produit sans gluten et peu calorique, connu également pour favoriser les bonnes bactéries dans l’intestin. Des études ont évoqué une moindre absorption de vitamines et de minéraux qui seraient piégés par le maillage visqueux formé par les polysaccharides (mannose et galactose) de la gomme de guar. La gomme de guar est interdite dans certains aliments pour enfants et personnes âgées car elle peut provoquer des risques d’étouffement. Elle s’utilise aussi bien sur des préparations chaudes que froides.
Amidon de tapioca : fabriqué à partir de manioc, cette fécule a une saveur neutre et donne de l’élasticité, de la consistance, et de la structure à une préparation sans gluten. Elle a cependant un indice glycémique élevé et apporte alors beaucoup de sucre. L’amidon de tapioca s’utilise en chauffant la préparation, son action se créée en refroidissant.
Cellulose en poudre : également appelé E460, cet émulsifiant est aussi utilisé comme antiagglomérant, agent de texture, agent de dispersion, stabilisant et épaississant. C’est un glucide indigestible fabriqué à partir de la paroi et cellules des végétaux, principalement du coton et du bois. En cherchant, je n’ai pas trouvé sa production très glorieuse, je vous laisse lire.
Les jus de fruits et légumes concentrés : ils sont élaborés à partir de jus concentrés. Le jus, qui a été concentré par évaporation afin de faciliter stockage et transport, est finalement reconstitué avec le même volume d’eau que celui extrait pendant le processus de concentration. Il s’agit d’un jus de fruits 100% sans aucun sucre ajouté. En fonction des jus utilisés, la couleur apparait, voilà qui explique selon moi l’additifs : contient des colorants naturels. Par ailleurs je trouve cela curieux que la glace à la pastèque, ne contienne pas de pastèque mais du melon, comment est alors obtenue la couleur rose rouge ?
Passons aux bâtonnets :
Amidon de tapioca : fabriqué à partir de manioc, cette fécule a une saveur neutre et donne de l’élasticité, de la consistance, et de la structure à une préparation sans gluten. Elle a cependant un indice glycémique élevé et apporte alors beaucoup de sucre. L’amidon de tapioca s’utilise en chauffant la préparation, son action se créée en refroidissant.
Amidon de patate douce : c’est le concentré des bienfaits de la patate douce, il possède un indice glycémique bas, les vitamines et minéraux, faible en calorie, riche en anti oxydants.
Amidon de pois : texturant permettant d’épaissir les préparations. Indexe glycémique bas.
La dégradation de l’amidon commence par l’action de l’amylase lors de l’effort de mastication; chose pour laquelle un carnivore n’est pas conçu. La digestion demande alors un effort particulier au pancréas.
Cellulose : glucide constitué d’une chaîne linéaire de molécules de D-glucose (entre 15 et 15 000). Ce biopolymère est le principal constituant de la paroi des cellules végétales, y compris du bois (lequel est caractérisé par ailleurs par une forte teneur en lignine). Seuls les animaux herbivores digèrent la cellulose grâce à des enzymes fournis par des bactéries de leur flore intestinale et l’évacues en méthane. Peut être pourrons-nous transformer le fondement de nos chiens en usine de biocarburant ?
Poudre de levure : les levures apportent des bonnes vitamines, comme la levure de bière. Mais est-ce celle-ci ou la levure chimique pour faire gonfler le gâteau ?
Glycérine végétale : E422, généralement obtenue à partir d’huile végétale (colza, palme, maïs, soja ..), dont on sépare par un processus industriel les acides gras du glycérol. Elle est utilisée comme humectant, comme solvant et support d’arôme, comme émulsifiant ou comme anti-congelant.
Carbonate de calcium : apporte du Calcium. Traitement préventif de l’ostéodystrophie rénale. Epaississant pour les dentifrices avec un effet abrasif.
Sorbate de potassium : E202. C’est un conservateur (antimicrobien, antifongique).
En conclusion
Les préparations existent aussi à la banane, à la fraise et au beurre de cacahuètes. Si les deux premières ont une composition similaire à celles montrées plus haut, attention cependant à la dernière qui contient du sirop de sucre caramélisé et seulement un arôme de beurre d’arachide.
Que pensez-vous de cette composition ? La trouvez-vous adaptée à un carnivore domestique ? Avez-vous envie de les essayer pour l’été ou souhaitez-vous des alternatives ?
Salut les PAWtos ! Voici une nouvelle Composition Décomposée, en lisant des réponses sur un groupe Facebook, ce paquet était recommandé. Voyons ce qu’il contient !
Source : Google Images
Ingrédients :
Céréales (64 % de blé complet), viande et sous-produits d’origine animale (8 %*), sous-produits d’origine végétale, huiles et graisses, extraits de protéines végétales, minéraux. * correspond à 16 % de viande et de sous-produits d’origine animale réhydratés, avec au moins 4 % de bœuf.
Qu’est-ce que c’est ?
Céréales (64 % de blé complet) : 64% (des 100% de céréales) sont identifiés comme du blé complet, 36% sont donc inconnus, peuvent alors varier d’un lot à l’autres. Les céréales sont inutiles au chien, ils commencent leur dégradation de sucre complexe par l’action de l’amylase (le chien n’en a pas), lors de l’effort de mastication (le chien n’est pas conçut pour mâcher). Mis en premier, c’est aussi l’ingrédient principal.
Viande et sous-produits d’origine animale (8 %*) : sans aucune précision, il faut savoir qu’elles sont alors variables d’un lot à un autre. Pour un paquet censé être au bœuf, il n’y a que 4% du dit bœuf, soit 96% d’autres animaux non identifiés. Du même principe, les proportions de viande et de sous-produits (=déchets) ne sont pas clairement identifiés, est-ce la viande ou les déchets agroalimentaires en plus grand nombre ? Très pratique pour déterminer les intolérances… À savoir que dans les croquettes il n’y a pas que les restent d’abattoir qui peuvent être dedans mais aussi les carcasses d’animaux morts (de quoi ?) tant domestiques que sauvages. La qualité des sous-produits d’origine animale est aussi variable selon le fournisseur. A corréler avec le prix de votre paquet.
Sous-produits d’origine végétale : ingrédient(s) mystère(s) ! Derrière ce terme, nous retrouvons les déchets agroalimentaire de mauvaise qualité, cela peut être des coques d’arachides ou des tourteaux (tournesol, colza) déchets encombrant des huileries, des drêches de brasserie, pulpe de betteraves ou encore marc de fruits. Ils sont prévus pour gonfler dans l’estomac afin d’apporter une sensation de satiété. Pour être digéré, le corps va fournir énormément d’eau (déshydratation cellulaire), c’est donc idéale pour « chier des bâtons de craie« .
Huiles et graisses : la graisse animale est source d’énergie chez le chien. Il en faut, mais comme le reste elle est nullement identifiée, elles sont donc variables à chaque lot et peuvent tout aussi bien être l’huile recyclée de friture du Mac Do. Les huiles n’ont pas toutes la même qualité, ni même un intérêt pour certaines.
Extraits de protéines végétales : en résumé c’est de la prot’ vegane. La source n’est pas précisée, il en existe plusieurs, plus ou moins saines. Je vais vous laisser lire cette page de Julien Venesson qui détaille bien les différentes, inoffensives ou dangereuses. Gardez en tête que ce ne sont sûrement pas les plus onéreuses qui sont utilisées.
Minéraux : un impératif, la moindre petite bonne chose dans ce paquet a été détruite lors du procédé de fabrication (extrudeuse), il faut donc les rajouter artificiellement.
En conclusion
Source : Google Images
Que pensez-vous de cette composition ? La trouvez-vous adaptée à un carnivore domestique ?
Vous envisagez une transition ?
N’hésitez pas à commencer une cure d’huile Oméga + Probiotique avant de débuter. → Boost la flore intestinale en vue d’un changement. → Appétante. → -10% code igho10 sur le BIOFOOD Shop.
Il y a quelques jours, Dr Karen Becker publiait un statut sur l’isoxazoline, un pesticide présent dans la formule des traitements chimiques à ingérer contre les puces et les tiques (bravecto, nexgard, simparica …). Je l’ai donc partagé sur ma page et quelques groupes, plusieurs d’entre vous m’ont alors demandé la traduction; comme cela est long, je préfère sous la forme du blog que de faire 25 commentaires réponse !
Un récent article examiné par des pairs a rapporté des produits contre les puces et les tiques en utilisant le puissant pesticide, Isoxazoline , provoque une réaction en 2 SUR 3 CHIENS ! Les réactions comprennent des crises, des problèmes de comportement, des problèmes musculaires / d’équilibre, et même la mort. Le pesticide se trouve dans des produits comme : NEXGARD, NEXGARD SPECTRA, BRAVECTO, SIMPARICA, CREDELIO, REVOLUTION PLUS, et d’autres. Ce pesticide est si puissant qu’il commence à tuer dans les deux heures après l’administration ! En fait, il tue 98.7 % des puces nouvellement arrivées dans les 24 heures ! À cause de cela, les drogues Isoxazoline portent maintenant un avertissement sur leurs étiquettes aux États-Unis et au Canada. Même la FDA-US Food and Drug Administration a publié une déclaration d’avertissement pour les vétérinaires et les parents d’animaux de compagnie. Discussion Facebook Live sur la nouvelle étude avec Judy Morgan D.V.M, un vétérinaire impliqué dans le nouveau document évalué par les pairs. ici : https://www.facebook.com/ForeverDogBook/videos/379588586815629
Voilà ce qui m’a souvent été demandé de traduire, je vais utiliser Google Traduction et faire un copier coller. Je vous conseille d’ouvrir le lien du PDF en simultané pour l’accès aux tableaux.
Abstrait
Une enquête auprès des vétérinaires et des propriétaires d'animaux (Projet Jake) a examiné l'utilisation et l'innocuité des parasiticides à l'isoxazoline administrés aux chiens. Des données ont été reçues du 1er au 31 août 2018 sur un total de 2 751 réponses au sondage. Quarante-deux pour cent (1157) n'ont signalé aucun traitement aux puces ni événements indésirables (EI), tandis que 58% (1594) avaient été traités avec un certain parasiticide pour lutter contre les puces, et parmi ceux qui avaient reçu un parasiticide, la majorité, soit 83% (1325 ), a reçu une isoxazoline. Lorsqu'un traitement contre les puces était administré, des EI ont été signalés pour 66,6% des répondants, sans EI apparent noté pour 36,1%. Les résultats du projet Jake ont été comparés à une analyse rétrospective des EI signalés par la Food and Drug Administration (FDA) et l'Agence européenne des médicaments (EMA). Le nombre total d'EI signalés à la FDA et à l'EMA était comparable, bien qu'une fréquence 7 à 10 fois plus élevée de décès et de convulsions ait été signalée par l'EMA ou en dehors des États-Unis (US). Les réponses aux EI graves pour la mort, les convulsions et les effets neurologiques rapportés dans notre enquête étaient plus élevées que celles de la FDA, mais modérément inférieures aux rapports de l'EMA. Ces ensembles de données globales considérables, combinés à cette enquête avant et après l'administration du parasiticide, ont indiqué que la neurotoxicité de l'isoxazoline n'était pas spécifique aux puces et aux tiques. Les EI graves après la commercialisation étaient beaucoup plus élevés que dans les présentations de drogue nouvelle expérimentale (IND). Bien que les étiquettes aient été récemment mises à jour, les chiens, les chats et leurs soignants restent impactés par leur utilisation. Ces rapports de données agrégées appuient la nécessité de poursuivre des études interspécifiques et un examen critique de l'étiquetage des produits par les organismes de réglementation et les fabricants.
1 INTRODUCTION
La classe de composés isoxazoline sont des parasiticides inhibiteurs de canaux ioniques à ligand-dépendants qui ont été développés depuis au moins 20 ans (Garcia-Reynaga, Zhao, Sarpong, & Casida, 2013; Nakata et al., 2017; Ozoe, Ozoe, Nakahira, & Mita, 2010; Quan et al., 1999; Shoop et al., 2014; Zhao et Casida, 2014). Lorsqu'ils ont été initialement conçus et synthétisés comme une série de bisbenzamidine isoxazolines par Dupont Pharmaceuticals, leur objectif était d'agir comme des agents antithrombotiques qui inhibent l'activité du facteur de coagulation Xa, bien que les effets secondaires comprenaient des saignements excessifs et une hémolyse (Quan et al., 1999). Les rapports précédents sur ces composés synthétisés et leurs mécanismes d'action ont jeté les bases d'études précliniques ultérieures en tant que parasiticides, qui ont été décrits dans un numéro spécial de Veterinary Parasitology en 2014 (Drag, Saik, Harriman, & Larsen, 2014; Shoop et al., 2014). Suite à leur développement en tant que parasiticides, ils sont maintenant largement utilisés dans le monde entier et sont considérés par la plupart comme efficaces et sûrs, même chez les chiots de 8 semaines (Drag et al., 2014; Kuntz & Kammanadiminti, 2017). Cependant, malgré les millions estimés de doses administrées, les événements indésirables (EI) que l'on croyait auparavant rares (Gaens, Rummel, Schmidt, Hamann, & Geyer, 2019; Quan et al., 1999), EI post-commercialisation ont été de plus en plus signalés depuis la sortie de ces produits.
Plus récemment, Gaens et al. (2019) ont signalé une suspicion de neurotoxicité transitoire chez un chiot épagneul danois (Kooikerhondje) âgé de 7 mois. Environ 24 heures après l'administration de fluralaner, elle a présenté une ataxie généralisée, des secousses myocloniques, des tremblements de la tête et du corps, des contractions musculaires et une dysphagie buccale; elle s'est complètement rétablie après 10 heures sans traitement (Gaens et al., 2019). Les facteurs, y compris la prédisposition génétique, qui pourraient prédisposer un animal individuel à l'EI sont inconnus, bien que les effets d'un porteur d'efflux MDR1 au niveau de la barrière hémato-encéphalique pourraient jouer un rôle (Saidijam, Dermani, Sohrabi et Patching, 2017).
L'impulsion de la présente enquête sur les EI potentiels associés à l'utilisation de traitements contre les puces et les tiques canins a été motivée par des rapports non documentés d'EI et des rapports d'EI expérimentaux cliniques de vétérinaires et de propriétaires d'animaux du monde entier. Ces rapports ont apparemment été ignorés ou n'ont pas suscité d'inquiétude et de réactivité de la part du (des) fabricant (s), ce qui a été aggravé par le non-signalement des EI graves sur l'étiquetage de leur emballage, jusqu'à ce que de récents changements d'étiquette aient été apportés de 2018 à 2019. Par conséquent, l'équipe actuelle d'experts a été formé pour acquérir une compréhension objective de tout effet toxique pouvant être lié aux isoxazolines.
Les isoxazolines présentent une activité destructrice par des effets sur le système nerveux. L'efficacité de l'isoxazoline est basée sur leur modalité en tant qu'antagonistes non compétitifs des récepteurs GABA (acide gamma-aminobutyrique) qui sont supposément beaucoup plus sélectifs pour les récepteurs GABA des puces ou des tiques que pour ceux des mammifères, y compris les humains (Gassel, Wolf, Noack, Williams Et Ilg, 2014; Shoop et al., 2014). Ils se lient aux canaux chlorure (GABACl) dépendants de l'acide gamma-aminobutyrique (GABA) des arthropodes dans les cellules nerveuses et musculaires, ce qui bloque la transmission des signaux neuronaux. Certaines des isoxazolines actuellement homologuées revendiquent une marge de sécurité adéquate pour les administrations canines et félines et que le mécanisme d'action est spécifique à l'insecte. Cependant, bien que certains inserts d'emballage d'isoxazoline récemment commercialisés mentionnent des convulsions ou d'autres effets neurotoxiques, ces effets, y compris la mort, ne sont pas spécifiques à l'insecte. Le but de la présente étude était de réaliser une enquête indépendante pour documenter l'utilisation et l'innocuité des parasiticides à l'isoxazoline avant et après l'administration.
2 MÉTHODOLOGIE
2.1 Sondage
Un questionnaire d'enquête a été développé en collaboration avec l'équipe du projet Jake. Il a été distribué électroniquement par courrier à travers les États-Unis aux vétérinaires, aux clients vétérinaires, aux soignants / propriétaires d'animaux, aux groupes de clubs de chenil et sur les sites de médias sociaux entre le 1er et le 31 août 2018. Le questionnaire portait sur l'utilisation par le répondant d'un parasiticide contre les puces et / ou contrôle des tiques sur leurs chiens avant et après l'administration. Nous avons choisi de nous concentrer uniquement sur le chien au départ plutôt que d'inclure les chats. Bien qu'un biais de déclaration puisse survenir pour les participants à ce type d'enquête, les répondants ont été encouragés à répondre aux questions initiales même s'ils n'avaient pas vu ou n'étaient pas au courant de tout effet indésirable lié à l'utilisation d'isoxazoline ou d'autres composés préventifs contre les puces ou les tiques. Les pièges des sondages électroniques en ligne comprennent: l'absence de contribution de l'intervieweur, peut ne pas atteindre efficacement la population visée, et les biais ou la fraude dans les sondages (Evans et Mathur, 2018; Nayak et Narayan, 2019; Rice, Winter, Doherty et Milner, 2017; Vaske , 2011). Les auteurs reconnaissent ces lacunes potentielles de l'instrument d'enquête, mais estiment que les résultats décrits ici reflètent des préoccupations valables. En plus des données d'enquête présentées ici, les résultats ont été comparés aux données déclarées par la FDA et l'EMA. Les demandes de la Freedom of Information Act (FOIA) ont été envoyées à la FDA concernant leurs rapports d'EI sur l'isoxazoline (voir Annexe, # 1–8). Pour les rapports de l'EMA, les conclusions communiquées par le comité des médicaments à usage vétérinaire (CVMP) lors de la réunion des 5 et 7 septembre 2017 ont été utilisées. Ceux-ci représentaient les rapports cumulatifs du CVMP de janvier 2013 à septembre 2017 (voir l'annexe, n ° 9). Une analyse de la survenue d'EI a été menée pour comparer le nombre de projets Jake AE, avec les rapports de pharmacovigilance de la FDA et de l'EMA AE, comme indiqué dans l'annexe, # 1-9.
2.2 Analyse des données et limites
L'analyse des données d'enquête et des rapports faits aux organismes de réglementation consiste en des tableaux d'événements et des calculs récapitulatifs des pourcentages d'occurrence d'EI avec un accent dans le présent résumé sur les effets neurologiques graves et les décès rapportés chez les chiens. Une analyse statistique a été effectuée pour l'EI sévère de: décès, crises d'épilepsie et convulsions, et ataxie, instabilité et déséquilibre en comparant les différences bilatérales du test Z entre l'enquête Project Jake avec celles rapportées par la FDA et l'EMA. Le nombre de rapports représente le nombre d'EI reçus pour un médicament particulier et ne permet pas de déduire la toxicité relative entre les médicaments. Les rapports d'EI ne doivent pas être utilisés pour calculer les taux d'incidence ou les estimations du risque médicamenteux, car il n'y a pas de moyen précis de déterminer combien d'animaux ont réellement reçu le médicament, qui est nécessaire comme dénominateur dans les calculs de l'incidence et du risque relatif. Au-delà des supports publicitaires et marketing du fabricant, rien n'indique combien de produits ont été vendus. De plus, ni la FDA ni l'EMA n'abordent les doses totales ou les traitements indiqués dans leurs données, et les notices d'emballage ne précisent pas combien d'animaux ont été traités et combien ont eu des EI graves (tableaux 2-4, 7, 8; annexe).
Puisqu'un EI peut avoir été lié à une maladie sous-jacente, à l'utilisation simultanée d'autres médicaments ou à d'autres causes non liées au médicament, ces circonstances créent une causalité incertaine entre l'événement indésirable et le traitement par le médicament. La fréquence de déclaration pour un produit donné peut varier dans le temps et peut être plus élevée lorsque le médicament est nouvellement commercialisé, ou lorsque la publicité dans les médias se produit, donc une sous-déclaration se produit généralement avec la plupart des systèmes de notification d'EI.
Les systèmes réglementaires de notification des EI ainsi que l'enquête Project Jake sont tous signalés volontairement avec des biais inhérents pondérés en fonction des effets indésirables, car peu de soignants / propriétaires d'animaux ou de vétérinaires ont des raisons de signaler l'absence d'effets secondaires. Cependant, l'enquête Project Jake comprenait des questions et des réponses sur le traitement médicamenteux avec ou sans observation d'EI, et a donc fourni une population de répondants enregistrant un traitement sans EI. En fait, 36,1% des répondants au sondage du Projet Jake ont indiqué qu'ils n'avaient vu aucun EI et 8,2% étaient incertains (tableau 1). De plus, étant donné que les systèmes de notification des EMA CVM et EMA de la FDA dépendent de la notification volontaire des événements cliniques indésirables par les vétérinaires et les soignants / propriétaires d'animaux, ainsi que la notification obligatoire des EI par les fabricants, les rapports d'EI agrégés peuvent potentiellement inclure des événements rapportés en double.
Tableau 1. Résumé du nombre et des traitements des répondants au projet Jake Survey
Résumé: Enquête sur l'isoxazoline - 1er au 31 août 2018
Total des répondants: 2751
Répondants qui ont donné à leur chien un traitement aux puces: 1594 / 57,9%
Répondants ayant donné à leur chien un traitement à l'isoxazoline: 1325 / 48,2%
Quelle Isoxazoline?
Fluralaner (Bravecto) 911 / 68,8%
Afoxolaner (Nexgard) 342 / 25,8%
Sarolaner (Simparica) 72 / 5,4%
Le chien a-t-il eu une réaction à un traitement?
Oui 1062 / 66,6%
Non 576 / 36,1%
Incertain 130 / 8,2%
Répondants dont les chiens ont eu une réaction aux Isoxazolines:
Fluralaner (Bravecto) 791 / 86,8%
Afoxolaner (Nexgard) 235 / 68,7%
Sarolaner (Simparica) 44 / 61,1%
Produits N % de réponses
Bravecto (fluralaner) 911 33,12%
Nexgard (afoxolaner) 342 12,43%
Simparica (sarolaner) 72 2,62%
Avantage / Avantage II / Avantage Multi 26 0,95%
Advantix / Advantix II 59 2,14%
Avocat 13 0,47%
Comfortis 29 1,05%
Frontline / Frontline Plus 198 7,20%
Famille et nature 19 0,69%
Plus d'un produit 45 1,64%
Autres (exclusivement) 90 3,27%
Révolution 22 0,80%
Sentinelle 23 0,84%
Collier Seresto 36 1,31%
Trifexis 19 0,69%
Vectra / Vectra 3D 16 0,58%
Wondercide 15 0,55%
Note
Fluralaner, C22H17Cl2F6N3O3 - PubChem;
Afoxolaner, C26H17ClF9N3O3 - PubChem;
Sarolaner, C23H18Cl2F4N2O5S -Pub Chem
Lotilaner, C20H14Cl3F6N3O3S-PubChem
3. RÉSULTATS
Les produits canins avec le plus grand nombre de réponses à l'enquête de la FDA, de l'EMA et du projet Jake étaient l'afoxolaner (Nexgard ®, Frontline Vet Labs ™, Div. Merial Inc., Duluth, GA) et le fluralaner (Bravecto®, Merck Animal Health, Madison, NJ) (Tableaux 1-8) Les autres produits à base d'isoxazoline qui ont été signalés en plus petit nombre étaient le sarolaner (Simparica ™, Zoetis Inc, Kalamazoo, MI) et le lotilaner (Credelio ™, Elanco US, Greenfield, IN) (Tableaux 1-9 , Figure 1). Un autre produit signalé dans les rapports de la FDA et de l'EMA AE était le spinosad, une classe de médicament différente (Comfortis ®, Elanco US, Greenfield, IN). (Tableaux 2 et 8).
Cf Figure 1.
Temps d'EMA entre le dosage et l'événement indésirable
Tableau 2. Résumé des rapports d'événements indésirables FDA1-8 et EMA9 pour les effets secondaires des Isoxazolines
__________
Liste des effets secondaires des étiquettes 2018
Afoxolaner (Nexgard)
Vomissements, diminution de l'appétit, diarrhée, léthargie, polydipsie, flatulences; contient une mise en garde concernant l'utilisation chez les chiens ayant des antécédents de convulsions.
Fluralaner (Bravecto)
Vomissements, diminution de l'appétit, diarrhée, léthargie, polydipsie, flatulences; étiquette récemment élargie pour inclure les saisies
Sarolaner (Simparica)
Vomissements, convulsions, léthargie, diarrhée, tremblements, ataxie; «Peut provoquer des signes neurologiques anormaux tels que tremblements, ataxie,… convulsions»
__________
Rapports d'effets indésirables de la FDA1−8
32374 rapports d'événements indésirables chez les chiens
avec 801 décès et 1728 saisies
Produit (rapports), décès /%, saisies /%
Afoxolaner (14 116), 341 / 2,4%, 981 / 6,9%
Nexgard1−8
Fluralaner (16 896), 416 / 2,5%, 468 / 2,8%
Bravecto1−8
Sarolaner (1361), 44 / 3,2%, 279 / 20,5%
Simparica4−8
Remarque: les rapports d'EI de Lotilaner (Credelio) n'étaient pas disponibles via FOIA en raison de la nouveauté de ce médicament.Les rapports d'EI de Spinosad (Comfortis) n'étaient pas disponibles au moment de l'analyse.
__________
FOIA FDA: Total des rapports Nexgard = 14 116 qui contiennent 47 550 événements; Décès = 341/14116 (2,4%); Saisies = 981/14116 (6,97%)
Total des rapports Bravecto = 16 896 contenant 45 924 événements; Décès = 416/16896 (2,5%); Saisies = 468/16896 (2,8%)
Total des rapports Simparica = 1 361 contenant 5 977 événements; Décès = 44/1361 (3,2%); Saisies = 279/1361 (20,5%)
__________
1–8FOIA: CVM ADE Comprehensive Clinical Detail Report Listing, Cumulative Date Range: -Jan-2013 - Sept-2017.
9 De l'EMA - rapports cumulatifs de janvier 2013 à janvier 2019.
a Les encarts de colis sont disponibles à l'annexe B.
Tableau 3. Rapports d'événements indésirables de la FDA1-8 pour les effets secondaires des Isoxazolines
Nombre d'événement et pourcentage de la population de l'échantillon affichant une réaction (cf document d'origine pour les détails, je ne met que le total)
Décès 801 2.47%
Crise d'epilepsie 1728 5.34%
Secousses / Tremblements / Ataxie 2,223 6.87%
Problèmes de comportement 9,266 28.62%
Neurologique / Cognitif 681 2.10%
Problèmes musculaires / d'équilibre 1778 5.49%
Problèmes de peau / démangeaisons 7,502 23.17%
Hémorragie interne 1,111 3.43%
Anémie 213 0.66%
Vomissements / nausées 13,251 40.93%
Ne pas manger / boire 4,639 14.33%
Diarrhée 3,995 12.34%
Tableau 4. Rapports d'événements indésirables de l'EMA9 pour les effets secondaires des isoxazolines (cf document d'origine pour les détails, je ne met que le total)
Événement (s) EMA signalé (s)
Janvier 2013 - septembre 2017
Pourcentage de la population de l'échantillon affichant une réaction
Décès 1603 22,66%
Crise d'épilepsie 2140 30,25%
Ataxie ou tremblements 493 6,97%
Problèmes de comportement
(c.-à-d. Agressivité, agitation, anxiété) 535 7,56%
Perte de la fonction motrice, raideur des membres,
incapacité à marcher, etc. 531 7,51%
Perte de coordination / équilibre 98 1,39%
Problèmes respiratoires 387 5,47%
Vomissements 1857 26,25%
Léthargie, manque d'énergie, 1411 19,95%
Perte d'appétit 1371 19,38%
Diarrhée 1181 16,69%
Tableau 5. Événements indésirables graves liés à l'isoxazoline dans le cadre de l'enquête Project Jake
(cf document d'origine pour les détails, je ne met que la traduction des symptômes)
Décès
Crises d'épilepsie / convulsions
Ataxie / instabilité / déséquilibre
Secousses / tremblements
Faiblesse
Agitation / anxiété
Fèces ou selles anormales
Léthargie / dépression
Halètement
Diminution / Pas d'appétit
Démangeaisons / égratignures
Vomissements
Diarrhée
Perte de poids
Boire excessive
Diminution de la consommation d'eau
Miction excessive
Flatulence
Chute de poils / alopécie
Autres
Rien
Tableau 6. Corrélation entre la mort et les symptômes neurologiques dans l'enquête Project Jake
(cf document d'origine pour les détails, je ne met que la traduction des symptômes)
Décès
Crises d'épilepsie / convulsions
Ataxie / instabilité / déséquilibre
Secousses / tremblements
Symptômes N /% de chiens décédés qui ont également présenté le NS suivant
Crises d'épilepsie / convulsions
Ataxie / instabilité / déséquilibre
Secousses / tremblements
Tableau 7. Comparaison du projet Jake Survey AE avec les inserts d'emballage de produits
(cf document d'origine pour les détails)
Tableau 8. Résumé des événements indésirables graves signalés dans les enquêtes de la FDA, de l'EMA et du projet Jake
(cf document d'origine pour les détails)
Tableau 9. Relation du traitement par l'isoxazoline EMA9 entre le décès et la crise d'épilepsie avec l'âge
Chiens ayant présenté des événements indésirables (N = 7074)
Chiens décédés (N = 1603)
Âge < = 1 an 168 10,48%
1 à 2,9 ans 111 6,92%
3 à 4,9 ans 143 8,92%
5 à 7,9 ans 286 17,84%
> = 8 ans 718 44,79%
Inconnu / non signalé 177 11,04%
Chiens ayant présenté des événements indésirables (N = 7074)
Chiens qui ont subi des crises d'épilepsie (N = 2140)
Âge < = 1 an 185 8,64%
1 à 2,9 ans 266 12,43%
3 à 4,9 ans 355 16,59%
5 à 7,9 ans 457 21,36%
> = 8 ans 736 34,39%
Inconnu / non déclaré 141 6,59%
3.1 Rapports d'effets indésirables (EI) de la FDA et de l'EMA (tableaux 2 à 4; annexe)
Les auteurs ont examiné les EI signalés par la FDA et l'EMA disponibles via l'accès public aux rapports d'EI FDA demandés par la FOIA (en annexe; n ° 1-8) et les rapports EMA AE mis à jour (annexe, n ° 9). Une analyse de ces types d'EI est présentée dans le tableau 2 et les tableaux suivants (3–7), et comprend une analyse des résultats des enquêtes de la FDA, de l'EMA et du projet Jake avec un accent particulier sur l'EI le plus grave, à savoir la mort et les effets neurologiques ( Tableaux 6-9).
Les événements d'EI à déclarer par la FDA de janvier 2013 à septembre 2017 sont répertoriés dans les tableaux 2 et 3. Ces données montrent 32 374 EI à déclarer chez les chiens pour cette période, avec des décès (2,4 et 2,5%) et des convulsions (6,9 et 2,8%) pour les isoxazolines l'afoxolaner (Nexgard ®, Frontline Vet Labs ™, Div. Merial Inc., Duluth, GA) et le fluralaner (Bravecto®, Merck Animal Health, Madison, NJ), respectivement, tandis que le sarolaner (Simparica ™, Zoetis Inc, Kalamazoo, MI) avait 3,2% de décès et 20,5% de crises d'épilepsie. Les données de Lotilaner (Credelio ™, Elanco US, Greenfield, IN) et de spinosad (Comfortis®, Elanco US, Greenfield, IN) n'étaient pas disponibles au moment de cette analyse. En comparant la même période (janvier 2013-septembre 2017), les rapports EMA d'isoxazoline AE (7074, tableau 4) représentaient environ un quart du nombre de rapports de la FDA, il y avait environ 3 à 10 fois le nombre d'EI sévères pour ces isoxazolines (Tableaux 3 et 4) présentés dans les rapports FDA AE (32 374). Cependant, les événements cumulatifs à déclarer EMA AE ont été mis à jour en janvier 2019 et il y a maintenant 39148 rapports EMA AE de janvier 2013 à janvier 2019 (tableau S1), ce qui reflète une multiplication par quatre environ de septembre 2017 à janvier 2019. Au cours de cette période de rapport prolongée , Les données de l'EMA reflétaient des EI graves notablement plus élevés pour les quatre isoxazolines, allant de 4,76% à 28,6% pour les décès et de 9,0 à 55,1% pour les observations de crises d'épilepsie. Notez que ces données EMA incluaient des résultats d'EI pour le spinosad (6 080, tableaux 8 et tableau S1) avec des taux de décès (30,9%) et de convulsions (24%) nettement plus élevés que les taux d'EI graves pour le fluralaner, l'afoxolaner et le sarolaner. Les EI considérés comme les plus graves en ce qui concerne la toxicité neurologique sont énumérés en haut des tableaux 3 à 6, et les EI restants signalés sont généralement regroupés par pourcentage d'occurrence et signification physiologique.
3.2 Résultats d'EI graves issus de la liste complète des rapports cliniques détaillés de la CVM demandée par la FOIA (pour une plage de dates cumulative comparable de janvier 2013 à septembre 2017)
Ces données sont présentées dans les tableaux 3 et 8. Les décès liés aux isoxazolines de fluralaner, d'afoxolaner et de sarolaner dans les rapports de la FDA sur les effets indésirables variaient de 2,5% à 3,2%. Cependant, les crises, les tremblements et l'ataxie allaient de 2,8% à 7,5% pour l'afoxolaner et le fluralaner, mais étaient nettement plus élevés pour le sarolaner à 20,50 et 41,1% (tableaux 2, 3 et 8). De plus, les observations d'EI comportementales, cognitives et musculaires pour le sarolaner étaient environ 1,5 à 2 fois plus élevées que celles notées pour l'afoxolaner et le fluralaner (tableau 3).
Les résultats des rapports EMA AE pour la même plage de dates de janvier 2013 à septembre 2017 sont présentés dans le tableau 4. Il y a eu 7 074 EI signalés par rapport aux rapports FDA de 32 374 au cours de la même période; Les rapports de la FDA ont montré environ 3,4 à 6,1 fois le nombre d'EMA AE pour ces isoxazolines. L'EMA EMA considéré comme le plus grave en ce qui concerne la toxicité neurologique est indiqué en haut du tableau 4, à un emplacement similaire au tableau 3 pour les données FDA AE. Le fait que les décès dans les données de l'EMA étaient environ 7 à 10 fois plus élevés que ceux signalés au cours de la période correspondante à la FDA était d'une importance majeure. Les EI graves pour les crises d'épilepsie et les tremblements dans les données de l'EMA étaient également nettement plus élevés que ceux rapportés à la FDA (tableau 4). En outre, les rapports sur les sarolaners étaient nettement plus élevés que pour l'afoxolaner et le fluralaner, tandis que les observations d'EI comportementales, cognitives et musculaires dans les données du rapport EMA pour le sarolaner étaient similaires à celles notées pour l'afoxolaner et le fluralaner.
En comparant les données cumulatives mises à jour devenues disponibles par l'EMA pour la période prolongée de janvier 2013 à janvier 2019. Le nombre total de rapports EMA AE (39, 148) pour l'afoxolaner, le fluralaner et le sarolaner dans cette mise à jour était essentiellement le même que ceux de les événements FDA (32 374), comme indiqué dans les tableaux 2 et 3. De plus, les rapports de décès et de convulsions pour le lotilaner et le spinosad sont devenus disponibles et sont énumérés dans les tableaux 2 et 8 à des fins de comparaison. Cet ensemble de données EMA plus large, qui comprenait 15 mois supplémentaires de rapports, montre des événements de décès et de crise pour l'afoxolaner comparables aux résultats de la FDA avec plus de 32 000 événements rapportés. Mais, le fluralaner et le sarolaner EMA ont rapporté des décès et des crises épileptiques sont restées environ 7 à 10 fois plus élevées que les événements rapportés par la FDA. Fait remarquable, les rapports sur les décès et les crises d'épilepsie pour le lotilaner et le spinosad étaient également environ 10 fois plus élevés que ceux rapportés dans les données de la FDA pour les isoxazolines (tableau 8).
Une relation entre la survenue de décès et / ou de crises d'épilepsie a été examinée pour les données de la cohorte de l'EMA de janvier 2013 à septembre 2017 par rapport à janvier 2013 à janvier 2019 (tableau S1). En comparant ces deux périodes, non seulement il y a une augmentation substantielle des rapports d'EI, mais le pourcentage de crises d'épilepsie et de décès est toujours remarquable même avec un ensemble de données plus important. La fourchette de taux de mortalité par type d'isoxazoline pour 2013-2017 était de 13% à 24% contre 5% à 31% pour 2013-2019. La fourchette de taux de crises d'épilepsie par type d'isoxazoline pour 2013-2017 était de 19% à 60% contre 9% à 55% pour 2013-2019. La principale différence entre les deux ensembles de données est le type d'isoxazoline utilisé avec l'augmentation de l'utilisation d'afoxolaner et l'introduction de nouvelles isoxazolines. Ces données ont indiqué que tous les chiens souffrant de convulsions ne sont pas morts, mais le résultat inverse n'a pas pu être déterminé. En ce qui concerne l'âge de l'animal, les EI graves ont montré des décès rapportés chez environ 60% des chiens de plus de 5 ans avec des convulsions chez plus de 50% des chiens de plus de 5 ans (tableau 9). Une analyse de la maladie concomitante possible ou de l'état de santé n'a pas été possible pour cet ensemble de données. Une analyse du décès et des crises épileptiques rapportés associés à la posologie du produit n'a pas été concluante, bien que les données suggèrent que ces effets indésirables graves sont survenus à la plupart des doses et que la dose de Fluralaner de 1000 mg semble être une valeur aberrante, avec 310 rapports de crises (30%). et 379 rapports de décès (38%), dont certains pourraient être le même animal, ce qui ne peut être confirmé. (Tableau S2). L'EI le plus grave, comme indiqué dans les rapports cumulatifs de l'EMA, a été observé entre 0 et 24 heures après la première dose, puis à nouveau après les deuxième et troisième doses (figure 1), ce qui était cohérent avec la pharmacocinétique connue de l'isoxazoline d'absorption et d'élimination après administration de produits à mâcher par voie orale (Letendre et al., 2014). De plus, la pharmacocinétique et la demi-vie des isoxazolines ont été discutées par Drag et al. (2014).
3.3 Rapports AE de l'enquête Project Jake (tableaux 1, 5, 6)
Les résultats des données de l'enquête Project Jake sont présentés dans les tableaux 1, 5 et 6 et consolidés dans le tableau 8, en comparaison avec les données de la FDA et de l'EMA. Le tableau 1 énumère les résultats de l'enquête pour les isoxazolines et une gamme d'autres produits topiques antiparasitaires contre les puces et les tiques administrés par les répondants à l'enquête; le nombre (N) d'animaux traités indique les pourcentages du nombre total de répondeurs (2 751). Pour les 12 formulations topiques de prévention contre les puces et les tiques énumérées dans le tableau 1, 450 répondants les utilisaient. Sur ces 450 réponses, le nombre qui les utilisait variait de 2,9% à 22,7%, avec un autre 10% utilisant une combinaison de celles-ci et 1,1% ne sachant pas ce qui était utilisé.
Les tableaux 1 et 5 montrent également que sur les 2751 répondants au total de l'enquête Project Jake, 57,9% (1594) avaient traité leurs chiens de compagnie avec un produit anti-puces et tiques, tandis que 42,1% (1157) des répondants ont répondu «Non, incertain, ou n'ont pas répondu à cette question". En raison de la nature de la question posée dans le sondage, nous n'avons pas pu déterminer combien de répondeurs d'EI ont déclaré «Incertain» - pour la période d'exposition à l'EI. Les réponses du tableau 1 qui incluaient des chiens traités avec un produit anti-puces / tiques à l'isoxazoline ont montré que 48,2% (1325) ont reçu soit du fluralaner (68,8%), de l'afoxolaner (25,8%) ou du sarolaner (5,4%). Les données de Lotilaner n'ont pas été incluses dans les réponses de cette enquête car elles étaient nouvelles sur le marché à ce moment-là. Sur les 1594 chiens recevant une marque de remède contre les puces et les tiques, 66,6% ont enregistré un certain type d'EI signalé (tableau 1). Pour les chiens traités avec une isoxazoline, 86,8% des animaux traités au fluralaner ont présenté une réaction; alors que 68,7% des chiens traités à l'afoxolaner et 61,1% des chiens traités au sarolaner ont eu une réaction suite à ces traitements. Parmi les répondants qui ont traité leurs chiens avec des isoxazolines (1 325), 80,1% ont signalé des effets indésirables chez leurs animaux de compagnie. Des EI graves ont été notés chez 4,55 à 14,79% des animaux ayant reçu des isoxazolines (tableaux 5 et 6). Le fluralaner et l'afoxolaner ont fait état de 11,91 à 14,79% de crises d'épilepsie et de décès (tableau 5). Les statistiques de Sarolaner étaient circonspectes car le nombre de répondants était très limité.
Le nombre de chiens présentant à la fois des convulsions et la mort suggère une progression potentielle des symptômes, comme indiqué dans le tableau 6. Lorsqu'on les examine pour les chiens qui ont subi des crises d'épilepsie et la mort, les données révèlent que pour le fluralaner et l'afoxolaner, environ 20 à 46% des chiens qui ont eu des convulsions / tremblements décédé par la suite. Des autopsies ont été réalisées sur deux chiens avec un diagnostic pathologique de neurotoxicité déterminé chez l'un et «indéterminable» de cause chez l'autre. Ces chiens présentaient également des tremblements / tremblements / ataxie notés comme les premiers signes d'effets neurotoxiques. Environ 54 à 80% des chiens décédés n'avaient pas de convulsions / tremblements / ataxie notés dans les réponses.
Les réponses AE graves pour les chiens recevant des isoxazolines de l'enquête Project Jake sont résumées dans le tableau 5, et le tableau 6 répertorie l'enquête AE Project Jake pour les chiens recevant des isoxazolines qui sont décédés après avoir subi des crises d'épilepsie ou d'autres symptômes neurologiques. Cependant, tous les chiens présentant des convulsions, une ataxie, une instabilité, un déséquilibre, des tremblements et des tremblements n'ont pas progressé jusqu'à la mort (Tableau 6).
Le nombre d'EI signalés par les répondants à l'enquête Project Jake est présenté dans le tableau 7 par rapport à ceux énumérés dans les notices d'emballage du fabricant pour le fluralaner et l'afoxolaner. Cette tabulation démontre qu'aucun EI grave n'est répertorié dans les notices pour l'un ou l'autre des médicaments (tableau 7). Les résultats d'EI neurologiques graves de l'enquête FDA, EMA et Project Jake sont consolidés dans le tableau 8. Bien que le nombre d'EI signalés à la FDA (32 374) et à l'EMA (39 148) soit essentiellement comparable, une fréquence de décès et de décès 7 à 10 fois plus élevée des saisies ont été signalées à l'EMA à partir de territoires en dehors des États-Unis. La source des rapports d'EI doit être comparée, à savoir le pourcentage de rapports reçus des vétérinaires par rapport aux propriétaires d'animaux. Les rapports de décès et de convulsions pour le lotilaner et le spinosad méritent d'être signalés en ce qui concerne les étiquettes des produits et les encarts pour les effets neurologiques potentiels, comme indiqué dans l'annexe. Les réponses rapportées pour l'enquête Project Jake pour les observations de décès et de crises d'épilepsie étaient significativement plus élevées que dans l'ensemble de données de la FDA et comparables aux résultats des rapports de l'EMA (Décès: EMA = 14,19%, Projet Jake = 13,74%; Epilepsie: EMA = 16,02% , Projet Jake = 13,74% (tableaux 6 et 8).
3.4 Analyse statistique
Les pourcentages d'EA de l'enquête Project Jake étaient inférieurs à ceux rapportés par l'EMA, mais beaucoup plus élevés que ceux rapportés par la FDA. Cependant, les valeurs p pour les différences bilatérales du test Z entre l'enquête Project Jake et le fluralaner, l'afoxolaner et le sarolaner pour les AE rapportés par la FDA et l'EMA étaient toutes <0,00001. Les statisticiens de notre groupe ont indiqué qu'une analyse statistique approfondie du reste des résultats de l'enquête ne serait pas applicable à ce type d'enquête.
4. DISCUSSION
Les résultats de l'enquête Project Jake présentés ici différaient de ceux des rapports AE de la FDA et de l'EMA de plusieurs manières, à savoir: (1) Les soignants / propriétaires d'animaux interrogés comprenaient ceux qui n'ont vu aucun EI, ainsi que ceux qui les ont signalés, en fournissant un examen plus impartial de l'utilisation de l'isoxazoline; (2) L'enquête comprenait des observations avant (3 mois) et après la consommation de drogues; (3) Interrogé quand un EI est survenu après l'utilisation du médicament; (4) Question sur le nombre de doses de médicament (s) administrées avant l'EI; (5) D'autres problèmes de santé concomitants et traitements administrés ont été demandés; (6) Plusieurs EI ont été répertoriés pour chaque rapport; (7) Des informations sur le rétablissement et / ou des suivis ont été inclus.
Les résultats consolidés de la FDA, du projet Jake et de l'EMA (tableau 8) ont montré des différences notables entre les populations d'enquête en ce qui concerne le pourcentage de toxicité neurologique et d'effets indésirables graves, et les effets mortels. L'analyse statistique de ces EI graves a montré des différences très significatives entre les résultats de l'enquête Project Jake et ceux rapportés par la FDA et l'EMA. Alors que le nombre de décès et de crises d'EI signalés par l'EMA était 7 à 10 fois plus élevé que ceux rapportés à la FDA, les réponses rapportées pour l'enquête Project Jake concernant les décès et les crises se situaient entre celles de la FDA et de l'EMA, mais s'alignaient plus étroitement. avec les résultats de l'EMA. De plus, le nombre de décès et de crises d'EI signalés pour le lotilaner et le spinosad était considérablement plus élevé que ce qui était suggéré en ce qui concerne l'étiquetage de leur produit pour les effets neurologiques potentiels (tableaux 2 et 8). Sur la base des résultats de l'enquête Project Jake et des examens des rapports d'EA de la FDA et de l'EMA mis à la disposition du public démontrant qu'il existe une neurotoxicité interspécifique, les problèmes suivants nécessitent également une attention particulière: Reconnaissance du risque d'exposition humaine tel que décrit dans les notices d'emballage, et préoccupations qui peuvent découlent de propositions récentes visant à réutiliser les médicaments vétérinaires à base d'isoxazoline pour une application aux maladies humaines à transmission vectorielle en traitant les humains (Miglianico et al., 2018). De plus, il existe un potentiel très réel d'EI associé à la chaîne alimentaire, puisque le fluralaner (comme Exzolt) a récemment été approuvé pour le traitement des volailles en Europe (Exzolt fluralaner pour poulets: http://www.ema.europa.eu/ema/index.jsp?curl=pages/medicines/veterinary/medicines/004344/vet_med_000353.jsp&midnonbreakingspace=nonbreakingspaceWC0b01ac058008d7a8).
Notre examen des rapports de la FDA et de l'EMA AE a généré une liste de questions et de problèmes de sécurité: un avertissement a été envoyé en septembre 2018 par la FDA américaine pour alerter les propriétaires d'animaux et les vétérinaires afin qu'ils soient conscients du potentiel d'événements indésirables neurologiques chez les chiens. et les chats traités avec des médicaments appartenant à la classe des isoxazolines. La FDA a depuis demandé aux fabricants de produits à base d'isoxazoline d'inclure de nouvelles informations sur l'étiquette pour mettre en évidence les événements neurologiques, car ces événements ont été observés de manière cohérente dans toute la classe de produits de l'isoxazoline. Par la suite, la FDA a mis à jour l'alerte avec des informations supplémentaires sur le fabricant en avril 2019, août 2019 et octobre 2019.
Sur la base des résultats et des implications du résumé de la FOIA FDA et de l'EMA, les différences de taux de décès et de convulsions notées pour l'EMA étaient environ 3 à 10 fois plus élevées que celles de la FDA (tableau 8). Ces rapports FDA et EMA AE ont-ils été déposés par des vétérinaires ou par des soignants / propriétaires d'animaux ou les deux? De plus, l'analyse des données de l'EMA a indiqué que plus de 60% des décès canins et 55% des crises concernaient des chiens de plus de 5 ans (tableau 9), mais les informations concernant les maladies concomitantes ou d'autres traitements n'étaient pas disponibles. Enfin, aucune donnée de la FDA ou de l'EMA n'était disponible pour déterminer si la plupart des chiens décédés avaient également eu des crises antérieures, et nous n'avons pas non plus été en mesure d'établir le moment de la mort, le début ou le rétablissement des crises. À cet égard, la dernière mise à jour de la FDA indique que «les produits Isoxazoline ont été associés à des effets indésirables neurologiques, notamment des tremblements musculaires, de l'ataxie et des convulsions chez certains chiens et chats. Bien que la plupart des chiens et des chats n'aient pas eu d'effets indésirables neurologiques, des convulsions peuvent survenir chez des animaux sans antécédents. »
Dans l'enquête Project Jake, bien que tous les chiens présentant une ataxie, une instabilité, des tremblements et / ou des convulsions aient progressé jusqu'à la mort, pour les chiens décédés, environ 21 à 31% avaient également des convulsions (tableau 6). Les répondants à l'enquête n'ont pas indiqué l'état de récupération de ces effets neurologiques. Cependant, plusieurs rapports isolés (des communications privées avec les auteurs dont trois vétérinaires ont indiqué des signes neurologiques prolongés à long terme avec une amélioration incomplète).
Le récent Centre de médecine vétérinaire (CVM) de la FDA a une «Fiche d'information pour les propriétaires d'animaux et les vétérinaires sur les événements indésirables potentiels associés aux produits anti-puces et anti-tiques à l'isoxazoline». Dans cette publication, la FDA alerte les propriétaires d'animaux et les vétérinaires du potentiel d'effets indésirables neurologiques chez les chiens et les chats lorsqu'ils sont traités avec des médicaments de la classe des isoxazoline. Cependant, la FDA considère que les produits de la classe des isoxazoline sont sûrs et efficaces pour les chiens et les chats. Bien que la plupart des chiens et des chats n'aient pas présenté de réactions indésirables neurologiques, la FDA déclare que des convulsions peuvent survenir chez des animaux sans antécédents.
(FDA,https://www.fda.gov/AnimalVeterinary/ResourcesforYou/AnimalHealthLiteracy/ucm620940.htm). La FDA travaille avec les fabricants de produits à base d'isoxazoline pour inclure de nouvelles informations sur l'étiquette afin de mettre en évidence les événements neurologiques, car ces événements ont été observés de manière cohérente dans la classe de produits de l'isoxazoline (FDA, https://www.fda.gov/AnimalVeterinary/NewsEvents/CVMUpdates/ucm620934.htm).
Les modifications apportées à l'étiquetage des emballages depuis septembre 2018 sont contenues dans l'annexe.
En conclusion, les isoxazolines présentent une activité destructrice par des effets sur le système nerveux des insectes. Des rapports antérieurs (Gassel et al., 2014) ont montré que l'isoxazoline fluralaner n'a démontré aucune action inhibitrice sur les canaux GABACl des rats et ont suggéré que le fluralaner est un puissant inhibiteur des canaux GABACl spécifique aux arthropodes.
Cependant, les rapports de la FDA et de l'EMA sur les effets indésirables et les données d'enquête du projet Jake démontrent systématiquement dans trois ensembles de données distincts et distincts que la neurotoxicité n'est pas spécifique à l'arthropode et que les effets indésirables graves après la commercialisation sont beaucoup plus élevés que dans les études de soumission IND. Ainsi, en tant que classe de médicaments, ces données indiquent que les isoxazolines peuvent agir comme neurotoxines intrinsèques à travers les espèces. Étant donné que les études IND de pré-approbation n'ont été effectuées que sur un nombre limité d'animaux qui n'ont pas présenté d'EI neurotoxique grave, il n'est pas surprenant que des fréquences plus élevées de tels EI aient été notées une fois qu'ils ont été commercialisés et administrés à des populations beaucoup plus importantes.
Les données suggèrent également des différences notables dans la déclaration des EI pour les États-Unis par rapport aux territoires européens. Cela peut refléter des tendances culturelles et / ou des méthodologies procédurales pour la notification des EI. Néanmoins, les données des enquêtes de sécurité post-commercialisation nationales et internationales résumées ici indiquent un besoin immédiat de poursuivre les études interspécifiques et d'un examen critique de l'étiquetage des produits par les organismes de réglementation et les fabricants. De plus, cette classe de médicaments présentait des EI plus graves que ceux signalés dans les notices d'emballage. Nous pensons que la FDA devrait envisager des modifications supplémentaires de ses critères d'observation des EI et définir ce qui serait nécessaire pour les autorisations futures de cette classe de médicaments.
Le reste des annexes et recommandations sur les produits sont disponibles sur le document d'origine, ainsi que les auteurs qui ont contribués à vous informer.
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