La protection de ressources alimentaires.

Salut mon WoofGang ! Comment allez-vous ? Nous ça va, nous profitons de la dernière belle journée avant une semaine de pluie démentielle !

Bon jusque là, il n’y a pas franchement de rapport avec le titre de l’article, passons aux choses sérieuses.

Le contexte

Les groupes Facebook sont toujours très enrichissants. Voici un problème parmi tant d’autres qui a attiré mon attention.

Je tiens à rappeler que je n’ai pas de problème avec la protection de ressources alimentaires avec Ighlander. Je n’ai encore pas eu l’occasion de punir Gianni non plus, peut-être devrais-je le mettre une heure au congélateur lorsqu’il pleure de trop, afin de lui faire respecter un cool-down.
L’âge d’or du martinet c’est ré-vo-lu Sylvie !

Les gros mots

Enfant : Être humain dans l’âge de l’enfance ( ≠ de chiot).
Punir : Sanctionner (une faute) par une peine, une punition.
Protection de ressources : Action de protéger une chose de grande valeur (aux yeux du chien).
Éducateur canin : Professionnel qui exerce son activité à la demande des détenteurs de chiens. Son rôle est d’éduquer et/ou rééduquer les chiots ou les chiens adultes ou âgés. Aide les maîtres à éduquer leur chien et à créer une relation harmonieuse avec eux.

Je vais en rajouter un;
Anthropomorphisme : Tendance à attribuer aux animaux et aux choses des réactions humaines.

La protection de ressources

Elle peut toucher différentes choses, comme vous l’avez lu avec la définition ci-dessus, la chose peut être aussi bien alimentaire, qu’un jouet, qu’un couchage etc…
Je vais rester sur le groupe « alimentaire » pour la suite de mon blabla.

La protection des ressources alimentaires est ce qui a permis à nos canidés de survivre depuis la nuit des temps. Le chien est un prédateur qui protège son bien indispensable à sa survie.

L’alimentation fait partie des besoins primitifs, si dans sa vie, ce besoin n’a pas été pleinement satisfait*, il se peut que votre chien développe son instinct de protection de ressources plus intensément. Il est en capacité de défendre ce qui lui semble avoir manqué.

* Ceci ne veut pas dire que votre chiot crevait de faim à son élevage, mais dans les portées il y en a toujours des plus rapides, des plus dégourdis, des plus goulus… que d’autres.

Il veut me dominer…

Souvent revient cet aspect de hiérarchie Homme/Chien, ce mythe à la dent dure.

Votre chien n’est pas en capacité de vous dominer. N’oubliez pas que c’est vous qui décidez de ce qu’il va manger, quand il va manger, quand il pourra pisser, quand il pourra sortir…

Les individus d’un groupe veulent tous manger, sans être embêter !
Vous laisseriez-vous prendre votre part de flan au caramel après la première cuillère ?

J’ai également pu lire des « secouages par la peau du cou », arrêtez avec ceci, vous n’êtes pas sa mère pour vous permettre de le reprendre de cette façon, vous le mettez juste en situation de torpeur, un individu qui attrape par le cou, c’est la mise à mort d’une proie.

La main dans sa gamelle

Le chien est le seul être vivant que l’on emmerde lors des repas.

Jamais Ô grand jamais il ne viendrait à l’esprit de mettre les mains dans la mangeoire d’un cheval, d’un lapin, d’un chat… afin de tester sa réaction. Le chien doit subir nos doigts dans sa gamelle et surtout ne pas broncher, sauf que dans sa tête nous venons lui voler sa nourriture, certains attendent sagement, d’autres vont manger plus vite et les restants sortiront les crocs.
Ce petit caprice humain favorise également la protection des ressources chez les chiens déjà tendancieux sur le sujet.

Apprendre à désensibiliser

C’est un travail, qui réclame temps et patience. Pas la peine de se buter 3 heures dessus, 5 minutes plusieurs fois par jour, et plusieurs jours par semaine… suffiront à travailler positivement la protection de ressources alimentaires.
Je le rappelle, la punition ne sert à rien, le chien vit l’instant présent et votre punition, un truc typiquement humain, il ne la comprend pas.

Pour reprendre l’histoire du nerf de bœuf, la dégustation arrivant sur le fin et qu’il est trop petit pour intervenir, il est préférable de surveiller de loin et lui laisser terminer tranquillement, sur un petit bout restant, le risque est principalement dans la précipitation.
Il faut alors travailler de façon bienveillante avec son chiot, sur la base du troc.

Ok tu surkiff ton nerf de bœuf, mais regarde comment je joue trop bien avec ce jouet sonore et coloré… encouragements, voix aiguë, le packaging habituel pour solliciter un chiot. L’attention étant portée sur autre chose, il vous sera alors possible de substituer le précieux discrètement.

La protection de ressources et la gamelle. Il faut travailler le chien à ne pas avoir peur de se faire voler sa nourriture en présence d’humains. Vous l’avez compris mettre la main dans sa gamelle c’est so 80’s et pas très canin. Là vous pouvez appliquer la méthode du p’tit plus !

Le p’tit plus consiste à ajouter quelque chose de délicieux à sa gamelle, une fois celle-ci servie et commencée. Le but est de faire arrêter votre chien de manger et de lui ajouter une douceur, il va ainsi assimiler votre présence près de ses denrées à quelque chose de positif qui sera ajouté.
Vous pouvez ajouter un œuf de caille ou une cuillère à café d’huile de saumon par exemple.

Quand le travailler ?

La gestion de la protection des ressources est à travailler, même sur les sujets peu sensibles, dès l’arrivée à la maison.

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